Algérie

Artisanat


Artisanat
La ministre de l'Artisanat et du Tourisme, Nouria Yamina Zerhouni, a annoncé, en marge de la pose de la première pierre du projet du centre national de céramique d'art à Tipasa, que le nombre d'artisans, à l'échelle nationale, a atteint le seuil des 700.000, estimant qu'un bon accompagnement de cette catégorie professionnelle est en mesure d'apporter un plus à notre économie, surtout au plan de l'emploi, eu égard aux besoins qu'exige ce secteur en matièrede main-d'œuvre.Au même moment justement, la ministre déléguée chargée de l'artisanat, Aicha Tagabou a évoqué jeudi dernier le volet formation en affirmant à Alger que 19.436 artisans ont bénéficié du programme de formation dans la méthodologie "Germe" du Bureau international du travail (BIT). A titre d'exemple au moment où 9 artisans-bijoutiers participent à un stage organisé à Tamanrasset, on enregistre jeudi la mise en œuvre prochaine du programme d'assistance technique aux clusters de bijoutiers qui sera lancé début mars à Batna, encadrée par des experts de l'Organisation des Nations nies pour le développement industriel (ONUDI), comme l'a indiqué le directeur de la chambre de l'artisanat et des métiers (CAM), Smaïl Ramdhani. Ainsi donc la ministre de l'Artisanat et du Tourisme a annoncé en dehors du chiffre des artisans exerçant en Algérie qu'une mesure d'interdiction d'importation des produits artisanaux pouvant être fabriqués localement entrera prochainement en vigueur. Cette interdiction a été décidé pour protéger l'outil de production national et préserver les intérêts des artisans",a-t-elle indiqué en marge de sa visite de travail dans la wilaya, estimant qu'il est "impératif" de mettre un terme à l'importation anarchique de ce type de produits et à encourager la fabrication localement. La ministre annonce également que la commission nationale chargée de l'élaboration de la nomenclature de produits et matériaux autorisés à l'importation, relevant du ministère du Commerce, devrait statuer très prochainement sur la question. Mme Zerhouni a affirmé, en outre, que la conjoncture économique actuelle "doit nous inciter à soutenir ce secteur, en limitant notamment l'entrée de produits concurrents et de moindre nécessité pour le consommateur, ainsi que l'accompagnement des artisans nationaux et la prise en charge de leurs préoccupations". Abordant le volet relatif au tourisme, et pour mettre fin au déficit qu'accuse ce secteur en matière de capacités d'accueil, la ministre a indiqué 400 projets d'investissement touristiques pouvant assurer 45.000 lits supplémentaires et pas moins de 25.000 nouveaux postes d'emploi, ont été approuvés. La formation dans l'artisanatLa ministre déléguée chargée de l'artisanat, Aicha Tagabou a affirmé jeudi dernier à Alger que 19.436 artisans ont bénéficié du programme de formation dans la méthodologie "Germe" du Bureau international du travail (BIT). Lors d'une cérémonie d'accréditation de 8 enseignants formateurs et 38 formateurs en méthodologie "Germe", Mme Tagabou a indiqué que le nombre des formateurs atteindra 91 après les sessions de formation suivies en 2014 sur ce programme. La ministre a insisté sur l'importance de "renforcer les compétences humaines du secteur de l'artisanat pour développer l'esprit de l'entrepreneuriat à travers l'élargissement des programmes de formation que supervisent les chambres de l'artisanat et des métiers". Mme. Tabagou a souligné que cette rencontre, organisée par la chambre nationale de l'artisanat et des métiers en collaboration avec le BIT à Alger, la nécessité de "former des cadres aptes à former les formateurs qui, à leur tour, auront à former et accompagner les entrepreneurs dans divers domaines économiques". Inscrit dans le cadre du Projet d'appui au développement des clusters dans les industries créatives et culturelles au sud de la Méditerranée, initié par l'ONUDI, le programme prévu sur trois années "apportera une assistance technique au développement de projets coopératifs axés sur la valorisation du savoir-faire par leur intégration dans la modernité sur les plans de la conception et de la pénétration des marchés", a précisé M. Ramdhani. Le segment de la bijouterie qui affiche une réelle vitalité depuis quelques années dans la wilaya de Batna regroupe 1.300 artisans dans cette région du pays. Selon le responsable de la CAM, des stages de qualification des artisans ont déjà été organisés en 2014 au profit de 40 artisans, initiés à la conception de bijoux, cependant 26 autres suivent actuellement et depuis la mi-février, un stage sur les techniques nouvelles de la bijouterie. Neuf (9) autres artisans-bijoutiers participent à l'heure actuelle à un autre stage organisé à Tamanrasset, consacré à la taille des pierres précieuses et semi-précieuses, sous l'égide d'experts brésiliens, a encore fait savoir M. Ramdhani.Enfin, le directeur de la chambre de l'artisanat et des métiers (CAM), Smaïl Ramdhani, a annoncé qu'un guide sur le thème de la conception des bijoux, élaboré par son organisme sera mis à la disposition des artisans- bijoutiers nationaux désireux d'améliorer leurs performances.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)