Cet artisanat très usité dans les grandes villes était destiné à une certaine classe dont il couvrait les besoins en matière d’ustensiles de cuisine, de bain et meubles. L’historien (Kaddache rapporte : « Les familles les plus riches avaient en outre des glaces de Venise, des tapis, de grands plateaux en cuivre… ».
Entre le XV et le XVIII siècle, l’arrivée des populations d’Andalousie, de Livourne (Italie) et de Turquie a eu un impact bénéfique sur l’évolution de ce métier citadin. L’osmose entre le savoir faire des autochtones et les apports andalous européens et orientaux s’est avérée remarquable.
Au début du vingtième siècle, le métier de dinandier a prospéré dans les grandes villes comme Bougie, Laghouat, Ghardaïa, Alger, Constantine, et Tlemcen étant des centres antiques.
Cet art utilitaire et décoratif est toujours exercé dans ces anciens centres notamment à la Casbah d’Alger, la vieille cité de Constantine et celle de Tlemcen.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 16/10/2013
Posté par : patrimoinealgerie