La salle d’exposition du musée Ahmed Zabana à Oran allumera ses spots aujourd’hui à 17 heures pour accueillir les oeuvres de Mme Tahraoui Faïza Djeffal.
Artiste de grand talent, après des études à l’école des beaux-arts d’Oran, sa ville natale, elle décroche son diplôme national des arts plastiques à Alger, spécialité peinture.
Déjà en 1987, à l’occasion d’un huit mars, alors qu’elle exposait ses premières toiles, Faïza a confirmé que lorsque la femme accapare les préoccupations intellectuelles et artistiques, elle y parvient plus rapidement et plus complètement que l’homme. Elle fait partie de ces Algériennes qui ont su braver les interdits et les tabous, quand exposer n’était pas une mince affaire. Quoi d’étonnant alors à ce que les oeuvres de cette jeune peintre soient pleines de correspondance mystérieuses, d’énigmes, d’étranges aveux, d’angoissantes questions, de talent. Mais ce talent riche d’inquiétude ne limite pas son art à la plastique seule. Les suggestions auxquelles aboutissent ses toiles et gravures touchent de plus près la philosophie du monde. Notre simple vie. Nos ports. Nos fleurs. Nos déchirures. Des lignes de fuite qui dénoncent toutes les fuites.
Le public est convié à un mariage. Celui des couleurs.
Posté Le : 11/12/2005
Posté par : hichem
Ecrit par : Mohamed El-Kebir
Source : www.quotidien-oran.com