L'arsenal nucléaire israélien, 200 à 300 bombes selon les experts, dominera les travaux de l'assemblée générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique qui débutera aujourd'hui à Vienne. Les 22 pays arabes, qui ont réussi en 2009 à faire adopter une résolution demandant à Israël de signer le TNP, promettent de revenir à la charge. Déçus par le « niet » israélien – «se plier aux exigences de la résolution de 2009 serait injustifié des points de vue politique et légal» a dit Avigdor Liberman à Yukiya Amano, le directeur général de l'AIEA, qui s'était rendu en Israël en août pour demander aux dirigeants israéliens d'adhérer au TNP – ils demanderont jeudi ou vendredi aux 151 pays membres de voter une résolution exigeant d'Israël d'apposer sa signature au bas du traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP). «Le Groupe des pays arabes demandera aux Etats membres de l'AIEA de soutenir le projet de résolution et de voter pour », déclare Mahmoud El-Amin, l'ambassadeur du Soudan à l'AIEA et porte-parole des 22 Etats arabes. Une fois n'est pas coutume, les pays arabes ont opposé une fin de non-recevoir aux Américains et Occidentaux qui leur ont demandé de renoncer à leur demande de résolution pour «ne pas nuire aux négociations de paix au Proche-Orient» et «ne pas gêner la perspective de la tenue en 2012 d'une conférence pour dénucléariser la région du Proche-Orient». «Isoler un pays (...) ne favorisera pas une bonne atmosphère lors de la conférence générale et pourrait empêcher l'AIEA de contribuer de manière positive à l'établissement d'une zone sans arme de destruction massive», explique l'ambassadeur belge à l'AIEA, Frank Recker, au quatrième jour de la réunion des gouverneurs. « La conférence de 2012 ne se réalisera pas en matraquant un pays participant », prévient Glyn Davies, son homologue américain. Le président Barack Obama a, même, dépêché dans la capitale autrichienne, Gary Samore, son principal conseiller sur la question du nucléaire. Décodé, ce bras de fer annoncé ne serait pas des plus symboliques comme l'affirment ceux qui rappellent que la résolution à l'encontre du seul pays du Proche-Orient disposant de l'arme nucléaire n'est pas contraignante. Washington et Bruxelles semblent avoir réalisé que ce débat se déroulera, avec en toile de fond, le programme nucléaire iranien.«Purement civil», selon Téhéran. «Avec l'objectif d'accéder à l'arme atomique», selon le groupe des « six » dont les représentants se retrouveront la semaine prochaine à New York, en marge de l'assemblée générale de l'ONU. Pour faire le point sur les quatre séries de sanctions imposées par les Nations unies à l'Iran, bénir Israël qui refuse de signer le TNP et prolonger le moratoire sur la construction dans les colonies et pousser davantage de jeunes avant leur politique de «deux poids, deux mesures » dans le camp antioccidental en formation.
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Posté Le : 19/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel B.
Source : www.horizons.com