Algérie

Arrivée au Khémis en 1941



Arrivée au Khémis en 1941


Devant soi, à plus d’un kilomètre, au pied d’arides et sauvages montagnes, se dresse un élégant minaret tout blanc, et au-dessus des oliviers flottent les fumées légères qui indiquent la présence du village. Si vous êtes en auto, c’est là, à la sortie de cette petite gorge, qu’il vous faut laisser la voiture et continuer à pied. Arriver au Khémis en voiture, c’est visiter une galerie de tableaux sur des patins à roulettes, c’est jouer un Andante sur un mouvement de Presto, c’est un non sens.
La belle Nature vaut beaucoup plus cher qu’un quart d’heure de la vie d’un homme pressé, c’est pourquoi elle ne se montre qu’à ceux qui veulent bien prendre le temps de l’admirer.
C’est au printemps qu’il faut venir au Khémis, alors que les arbres en fleurs éclatent de blancheur dans la verdure tendre des figuiers et dans le jeune feuillage encore doré des grenadiers.



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