Arrêtez de vous plaindre messieurs les enseignants

Un mal profond mine l'enseignement, depuis quelques années et l'incapacité de nos enseignants à refléter la société dans sa réalité sociologique, a perdu de son importance comme un miroir qui vous renvoie une image déformée. Ces enseignants non comptant à chaque rentrée, oublient que des parents compte sur eux et que la majorité proportionnelle des classes, est occupée par des enfants qui sont issus de familles modestes, contrairement, à leurs condisciples fils et filles de cadres supérieurs ou exerçant des professions libérales, qui peuvent se permettre de placer leurs enfants dans des écoles privés ou même ailleurs. Alors que l'enseignement public est fréquenté, par les enfants de catégorie sociale modeste, et qui à eux seuls représentent la majorité de la population. A en juger par ce qui se passe dans l'enseignement public, l'on est enclin à croire, que nos enseignants font exprès d'éliminer les plus pauvres, de telle façon à les briser, pour ne pas les voir arriver à des postes clefs ou devenir les cadres de demain, et laisser libre l'accès aux autres qui viennent de couches supérieures. La responsabilité, de l'échec scolaire ne peut incomber à l'état, qu'on le veuille ou non, mais aux enseignants qui ne cessent de geindre et de se plaindre sur leur situation faisant preuve d'égoïsme, et qui sont les seuls responsables du fait de la perturbation des cours et de la médiocrité enseignée à nos enfants. Cette dépréciation du service public de l'éducation, est causée par certains perturbateurs mécontents, subissant un coup d'accélérateur sans précédent, par les grèves et les absences répétées et l'on ne peut s'étonner des mauvais résultats en fin d'année. Car n'en déplaise à ces enseignants qui ne pensent qu'à eux, des parents attendent d'eux qu'ils accomplissent leur mission, du fait que l'avenir de leurs enfants en dépend, car enseignants, professeurs et autres éducateurs, sont censés être là avant tout, pour ces générations futurs et qui seront peut être les élites de demain. Ce genre de comportement, devrait être banni, du fait des effets dévastateurs qu'il a engendré ces trois dernières années, pour ne pas oublier, que le système d'éducation est aujourd'hui au c'ur d'un enjeu politique et idéologique, qui pourrait hypothéquer l'avenir de nos enfants et celui du pays. L'enseignement pour nos enfants, n'est pas seulement une affaire de justice sociale mais de conception de la société, de son progrès et de sa cohésion. A bon entendeur salut, messieurs de l'éducation nationale.