Arrêté pour CBV et détention de 9 comprimés de psychotropes

Le procureur requiert 7 ans contre le mis en cause Arrêté pour coups et blessures volontaires, le dénommé H.M. a comparu hier devant le tribunal d’Es-Seddikia pour répondre de ce grief. Comme il a également comparu dans une seconde affaire de détention de psychotropes. Signalons que ces deux affaires sont liées entre elles. Les faits de la première affaire remontent au 22 août de cette année, où le dénommé B.M. qui se trouvait à bord d’un bus menant à El-Barki, fut agressé et délesté d’une somme de 10.000 Da ainsi que d’un portable. Cette agression, selon les déclarations de la victime, n’était pas dû au hasard. Son frère B.A. qui avait contacté quelques jours auparavant le mis en cause H.M. pour l’éventuel achat d’une moto affirme que c’était ce dernier qui en était l’instigateur. Et toujours selon les déclarations de B.M. qui explique qu’il avait été attaqué au niveau du bus par six personnes dont H.M. Tout comme il ajoutera qu’il avait été contraint par ses agresseurs à descendre du bus, suite à quoi il avait été frappé à coups d’armes blanches par les six agresseurs. Son frère, B.A., qui confirmera cette thèse, ajoutera pour sa part que c’était la somme de 20.000 Da qui avait été volée à B.M. Une enquête sera alors ouverte par les éléments sécuritaires et aboutira à l’arrestation de H.M. Et c’est au moment de l’interpellation de ce dernier qu’il avait été trouvé sur lui neuf comprimés de psychotropes. Hier, il a comparu pour répondre de ces deux griefs. Concernant le grief des coups et blessures volontaires, Le mis en cause niera avec force les accusations portées à son encontre et expliquera au magistrat de l’audience que ce jour-là, il se trouvait à la plage avec des amis qui peuvent d’ailleurs en témoigner. Toutefois, ces témoins ne furent pas cités. Confrontés à B.M., ce dernier certifiera que H.M. se trouvait avec les jeunes qui l’avaient agressé. Quant à son frère B.A., il se confondra dans des contradictions. Par ailleurs et concernant l’affaire de détention de psychotropes, le prévenu ne niera pas les faits et affirmera qu’il se trouve sous traitement neurologique et ces comprimés lui sont prescrits par son médecin. Son avocat, pour asseoir les déclarations de son client, présentera à l’audience tout un dossier médical. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de 5 ans de prison ferme pour les coups et blessures et 7 années pour la détention de psychotropes. Quant à la défense, elle plaidera l’acquittement de son mandant pour les deux griefs, expliquant qu’aucune preuve tangible n’avait été arrêté contre lui. Et pour ce qui est de la détention de psychotropes, il ajoutera que son mandant est sous traitement médical, le dossier en fait foi. L’affaire a été mise en délibérations.   H.Y.