Algérie

Arrêt programmé de la turbine TG 2 de Kahrama: L'eau des barrages à la rescousse



L'arrêt programmé du groupe de la turbine à gaz (TG 2) du complexe de dessalement de l'eau de mer Kahrama, annoncé du 1er au 25 mai prochain, n'aura aucune incidence sur l'alimentation en eau potable de la ville d'Oran, promet la direction de l'hydraulique. L'actuel programme de distribution sera maintenu grâce à l'affectation de nouveaux quotas des barrages de Gargar et du triplex de Fergoug pour combler la baisse de la production du complexe de Kahrama.

Les responsables du secteur de l'eau à Oran appréhendent cet «imprévu technique» avec sérénité, puisque les six barrages de la région qui alimentent la wilaya enregistrent un taux global de remplissage de 54%. Des barrages comme Béni-Bahdel et Mafrouch débordent.

«La région n'a pas reçu de tels apports depuis au moins vingt ans», avait confié en mars dernier le directeur de l'hydraulique. La wilaya d'Oran avait d'ailleurs bénéficié, au début mars, d'un apport supplémentaire de 70.000 mètres cubes des barrages de la région. Le volume consacré à la wilaya est passé ainsi de 180.000 m3/jour à 250.000 m3/jour. Les besoins d'Oran en eau sont estimés à 350.000 m3/jour.

La distribution de l'eau s'est améliorée au centre-ville, où il y a de nombreux quartiers sous pression H24. A Oran-Ouest et sur la corniche, on assure une alimentation quotidienne.

Il y a lieu de préciser que l'arrêt technique du groupe turbine à gaz (TG 2) avait été programmé pour «l'inspection et la révision des parties chaudes de la turbine et son générateur et la maintenance combinée de dessalement d'eau de mer, conformément aux instructions et aux recommandations des constructeurs». Durant cette période d'arrêt partiel, le complexe continuera à produire et à fournir à ses clients 220 mégawatts/jour d'électricité et 56.000 mètres cubes/jour d'eau potable.




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