Algérie

Arrestations pour "propagande" en lien avec l'offensive en Syrie



Les autorités turques ont arrêté, lundi, 24 personnes soupçonnées d'avoir fait de la "propagande terroriste" sur les réseaux sociaux contre l'offensive que mène Ankara contre une milice kurde en Syrie, a annoncé, lundi, le ministre de l'Intérieur turc tandis que Human Rights Watch (HRW) rapportait 30 arrestations.Les autorités turques ont arrêté, lundi, 24 personnes soupçonnées d'avoir fait de la "propagande terroriste" sur les réseaux sociaux contre l'offensive que mène Ankara contre une milice kurde en Syrie, a annoncé, lundi, le ministre de l'Intérieur turc tandis que Human Rights Watch (HRW) rapportait 30 arrestations.
Ces personnes ont été interpellées dans le cadre d'un coup de filet mené à travers la Turquie contre des internautes soupçonnés de vouloir ternir l'image de l'opération militaire, a rapporté l'agence de presse étatique Anadolu, citant le ministère de l'Intérieur. Ces arrestations surviennent alors que la Turquie mène depuis samedi, dans le nord de la Syrie, une offensive contre les Unités
de protection du peuple (YPG), une milice kurde qualifiée de "terroriste" par Ankara. Mais les YPG sont soutenues par lesEtats-Unis qui voient en cette milice uneforce combattante efficace pour luttercontre le groupe Etat islamique (EI). Les YPG ont été le fer de lance de la prise, l'an dernier, de Raqa, bastion des jihadistes en Syrie. Anadolu avait rapporté lundi matin l'émission de 57 mandats d'arrêt par un procureur d'Istanbul contre des personnes soupçonnées notamment de "propagande terroriste" et d'"insulte au président" sur Internet en lien avec l'offensive turque en Syrie. Il n'était pas clair dans l'immédiat si les 24 personnes interpellées l'ont été dans le cadre de cette procédure. Les médias faisaient état de l'ouverture d'enquêtes dans plusieurs province de la Turquie, en particulier dans le sud-est à majorité kurde. De leur côté, l'agence de presse
Dogan et l'organisation Human Rights Watch ont rapporté que 30 personnes avaient été arrêtées à Diyarkabir, chef-lieu du sud-est anatolien à majorité kurde, en raison de leurs publications sur les réseaux sociaux. Parmi les personnes retenues en garde à vue se trouvait l'écrivaine et militante des droits de l'homme Nurcan Baysal, arrêtée dimanche soir à son domicile, selon un communiqué de HRW. "Aucun des tweets de Mme Baysal n'encourage la violence", a déclaré Emma Sinclair-Webb de HRW, ajoutant que la militante défendait depuis longtemps la voie du dialogue pour mettre fin à des décennies de conflit entre le gouvernement turc et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984.
Les réseaux sociaux sont particulièrement surveillés en Turquie, qui se classe régulièrement en tête des pays demandant le retrait de contenus sur Twitter. Selon la chaîne de télévision publique TRT, le procureur général de Van (Sud-est) a ouvert une enquête contre quatre députés du principal parti prokurde de Turquie, le HDP, qui avaient appelé sur Twitter à manifester contre l'offensive turque. La police turque a empêché, dimanche, le déroulement de deux manifestations contre l'opération, l'une à Istanbul, où sept personnes ont été arrêtées, et l'autre à Diyarbakir. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu dimanche que quiconque manifesterait contre l'offensive à l'appel du HDP paierait "un prix très élevé".
Ces personnes ont été interpellées dans le cadre d'un coup de filet mené à travers la Turquie contre des internautes soupçonnés de vouloir ternir l'image de l'opération militaire, a rapporté l'agence de presse étatique Anadolu, citant le ministère de l'Intérieur. Ces arrestations surviennent alors que la Turquie mène depuis samedi, dans le nord de la Syrie, une offensive contre les Unités
de protection du peuple (YPG), une milice kurde qualifiée de "terroriste" par Ankara. Mais les YPG sont soutenues par lesEtats-Unis qui voient en cette milice uneforce combattante efficace pour luttercontre le groupe Etat islamique (EI). Les YPG ont été le fer de lance de la prise, l'an dernier, de Raqa, bastion des jihadistes en Syrie. Anadolu avait rapporté lundi matin l'émission de 57 mandats d'arrêt par un procureur d'Istanbul contre des personnes soupçonnées notamment de "propagande terroriste" et d'"insulte au président" sur Internet en lien avec l'offensive turque en Syrie. Il n'était pas clair dans l'immédiat si les 24 personnes interpellées l'ont été dans le cadre de cette procédure. Les médias faisaient état de l'ouverture d'enquêtes dans plusieurs province de la Turquie, en particulier dans le sud-est à majorité kurde. De leur côté, l'agence de presse
Dogan et l'organisation Human Rights Watch ont rapporté que 30 personnes avaient été arrêtées à Diyarkabir, chef-lieu du sud-est anatolien à majorité kurde, en raison de leurs publications sur les réseaux sociaux. Parmi les personnes retenues en garde à vue se trouvait l'écrivaine et militante des droits de l'homme Nurcan Baysal, arrêtée dimanche soir à son domicile, selon un communiqué de HRW. "Aucun des tweets de Mme Baysal n'encourage la violence", a déclaré Emma Sinclair-Webb de HRW, ajoutant que la militante défendait depuis longtemps la voie du dialogue pour mettre fin à des décennies de conflit entre le gouvernement turc et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984.
Les réseaux sociaux sont particulièrement surveillés en Turquie, qui se classe régulièrement en tête des pays demandant le retrait de contenus sur Twitter. Selon la chaîne de télévision publique TRT, le procureur général de Van (Sud-est) a ouvert une enquête contre quatre députés du principal parti prokurde de Turquie, le HDP, qui avaient appelé sur Twitter à manifester contre l'offensive turque. La police turque a empêché, dimanche, le déroulement de deux manifestations contre l'opération, l'une à Istanbul, où sept personnes ont été arrêtées, et l'autre à Diyarbakir. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu dimanche que quiconque manifesterait contre l'offensive à l'appel du HDP paierait "un prix très élevé".


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