Algérie

Arrachage du drapeau du consulat d'Algérie à Casablanca


Arrachage du drapeau du consulat d'Algérie à Casablanca
Le verdict, prononcé jeudi dernier, contre le Marocain qui a pénétré dans le consulat algérien à Casablanca et arraché son drapeau le 1er novembre dernier, n'est pas pour améliorer les relations entre l'Algérie et le royaume chérifien, particulièrement tendues au cours des dernières semaines. Le prévenu a été condamné à deux mois de prison avec sursis et au payement d'une amende. Verdict qui est jugé comme étant «laxiste et outrageusement scandaleux» par Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)Pour le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dont les propos sont rapportés par le site Algérie patriotique, la décision de la justice marocaine contre Hamid N. confirme le fait que «la thèse de l'acte isolé relève de l'imposture ». Ceci, d'autant que l'accusé a seulement été reconnu coupable «d'atteinte à une propriété privée».Le responsable a aussi précisé que le cèté algérien s'attendait à ce type de verdict. Il rappellera aussi que les autorités marocaines sont liées par des engagements internationaux qui leur font obligation d'assurer la sécurité et la protection des postes diplomatiques et consulaires. «Ces dernières, en vertu des conventions de Vienne de 1961 et 1963 ont un statut particulier qui les met sur un plan totalement différencié par rapport à la notion, fumeuse et incongrue, d'atteinte à une propriété privée», selon Amar Bellani, rapporte Algérie patriotique.Le responsable exige ainsi que le Maroc «assume ses responsabilités internationales et ainsi, punir le responsable de la violation constatée avec toute la sévérité requise, pour prévenir la survenue d'autres dépassements».L'incident, qui a eu lieu le 1er novembre dernier en marge d'un sit-in qui dénonçait les déclarations du Président Bouteflika dans une lettre adressée à la réunion de soutien au peuple sahraoui à Abuja, au Nigeria, concernant le Sahara occidental, était survenu sur fond de frilosité diplomatique entre les deux pays.Le prévenu, un membre des jeunesses royalistes, avait par ailleurs affirmé devant la cour, avoir agi «par patriotisme». Lors du procès, la présidente de la cour avait déclaré «qu'il s'agit d'un délit, pas d'une affaire politique». Ceci alors que la vidéo de cet évènement a été largement diffusée sur le net sur des sites marocains. Suite à l'événement, si le Maroc avait présenté ses excuses officielles, Alger avait protesté en convoquant le chargé d'affaires marocain pour des explications.


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