Algérie

Arnaques, ou dépassement de prérogatives'



La course aux profits illégaux persiste. Plus certaines gens gagnent de l'argent, et plus, elles s'ingénient à user de subterfuges pour en gagner davantage sur le dos de leurs compatriotes, malgré une tarification officielle de la prestation de service, en question; ainsi en est-il de la mésaventure vécue par un citoyen dans une agence de contrôle technique des véhicules.Présentant son véhicule «particulier» de 7 chevaux le 15 octobre 2018 pour une vérification technique périodique dans l'agence privée située à Sidi Yahia, près de Bir Mourad Raïs, la voiture du client a été recalée en raison, je cite : «Du frein de stationnement qui avait une efficacité globale insuffisante», il était spécifié que le «défaut à corriger avec contre-visite dans un délai de 15 jours», ainsi «qu'un étrier, cylindre de roue-défaut à corriger avec contre-visite dans 30 jours. L'autorisation de circuler était fixée au 30 octobre 2018. Jusque-là tout est régulier.
Sauf pour l'usager de la route, à sa grande surprise, que les tenants de l'agence lui ont demandé de s'acquitter de la somme totale due pour l'opération de dépistage des défauts constatés, en l'occurrence 1268.54 dinars. La somme réclamée a été versée avant que les techniciens de l'agence du contrôle technique des véhicules, ne vérifient si les opérations de réparations ont été effectuées, puisqu'une autorisation provisoire de circuler pour 15 jours pour le frein à main à été délivrée au propriétaire du véhicule. Sans s'étaler sur les difficultés inhérentes à trouver les pièces de rechange d'origine et un mécanicien professionnel qui ne ferait pas dans le bricolage, et dans les réparations trompe-l'?il.
Les dépannages exigés faits, le client se présente à l'agence pour la contre-visite, après la fête du 1er Novembre, qui est tombée précédant un week-end du vendredi et samedi, en l'occurrence le dimanche 4 novembre 2018.
A son grand étonnement le client s'est vu signifier par les responsables de l'agence du contrôle technique des véhicules qu'il avait dépassé les délais prescrits de 15 jours pour revenir présenter sa voiture, au contrôle afin d'obtenir le fameux permis de circuler délivré par les agences pour une période d'une année. Les techniciens ont refusé de vérifier l'état du véhicule réparé, prétextant que le délai n'a pas été respecté, et suite à l'insistance du client qui a fait remarquer au propriétaire de l'agence, qu'il ne savait pas que les quinze jours s'agissaient d'un ultimatum signifiant un rejet, le patron de l'agence ou le responsable sur place répondra qu'il ne fait que respecter la réglementation, une réglementation, si elle existe, aurait dû faire l'objet d'une large diffusion, et d'un affichage à l'adresse des usagers de la route.
Et comme cerise sur le gâteau, les techniciens et le proprio ont demandé au client de payer à nouveau, pour réeffectuer la vérification du même véhicule qui a déjà été expertisé par les mêmes techniciens moyennant le versement de 1268.54 dinars s'il voulait avoir l'autorisation de circuler. Cette forme de chantage à notre connaissance n'est heureusement pas la règle générale. Les établissements agréés par l'Etablissement national de contrôle technique automobile (Enacta) étatiques en cas de défaut constaté sur les véhicules, demandent au propriétaire de faire les réparations et de revenir pour le faire expertiser, et ne perçoivent la prestation de service, que lorsque le véhicules a été reconnu conforme aux dispositions relatives à la sécurité tels que définies par l'administration des Mines, dépendante du ministère des Transports.
En attendant les usagers de la route demeurent coincés. Les contrevenants à cette procédure obligatoire s'exposeront à des amendes allant de 20.000 à 50.000 DA, à une peine d'emprisonnement d'une durée de deux (2) à six (6) mois, à la suspension du permis de conduire pour une durée d'une (1) année et son annulation en cas de récidive.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)