Algérie

Arkab qualifie l'incident avec l'Iran de «contrôle de routine»



Une campagne de propagande agressive est menée par les Etats-Unis et ses alliés afin de justifier une éventuelle attaque militaire contre l'Iran. Par crainte de provoquer une guerre internationale dévastatrice, les Etats-Unis se rétractent à la dernière minute et multiplient depuis deux mois une campagne propagandiste agressive contre la République islamique qui contrôle conjointement avec l'Empire d'Oman le détroit d'Ormuz.Les soutiens des Etats-Unis ont tenté vendredi de tituber les relations amicales entre l'Algérie et l'Iran, après le blocage d'un tanker algérien par la marine iranienne. Pour éclaircir la situation et recadrer les médias internationaux, le ministre algérien de l'Energie, Mohamed Arkab a déclaré qu'il s'agissait «d'une procédure ordinaire des forces des gardes côtes iraniennes pour vérifier le contenu du pétrolier», expliquant que l'incidence n'a eu «aucun impact sur l'activité commerciale de l'entreprise Sonatrach». L'incident en question a été présenté et qualifié par les médias internationaux de «grave», le comparant à celui de l'arraisonnage du navire britannique que l'Iran refuse de libérer sous aucune caution, considérant que ce bateau n'était pas autorisé à traverser le détroit d'Ormuz.
Ce qui a provoqué la panique au niveau du gouvernement britannique qui a promis de riposter le temps venu. Une réunion d'urgence est prévue à Vienne, en Autriche pour discuter de l'accord sur le nucléaire iranien qui est menacé par les tensions qui pèsent sur la région du Moyen-Orient. Les participants à cette rencontre évoqueront sûrement la question de la prise en otage du navire britannique depuis déjà plusieurs jours et tenteront de trouver une issue à la situation.
Contrairement aux positions des pays voisins à savoir l'Empire d'Oman et les pays du Golfe qui ont toujours l'Iran dans leur ligne de mire, l'Algérie quant à elle garde sa neutralité et réagit diplomatiquement à la situation et répond de manière adéquate aux rumeurs qui envahissent la toile sur le blocage du tanker algérien et la perturbation des activités de la compagnie nationale Sonatrach. Pour éviter tout quiproquo, Mohamed Arkab a précisé lors de son déplacement à Chlef que «l'incident relatif au pétrolier algérien qui a été arraisonné par les gardes-côtes iraniennes alors qu'il traversait le détroit d'Ormuz, n'a eu aucun impact sur l'activité commerciale de l'entreprise Sonatrach, concernant notamment le transport des produits pétroliers».
Il a affirmé toutefois que son déblocage s'est fait après que les ministères de l'Energie et des Affaires étrangères algériens aient intervenu. «Nous sommes intervenus immédiatement. Suite à quoi le pétrolier a poursuivi son chemin jusqu'en Arabie saoudite à partir de 20h45», a-t-il clarifié. Une affaire classée et sans aucune incidence grave. Même les autorités iraniennes ont démenti le blocage du tanker algérien, qualifiant la procédure d'ordinaire. Un contrôle de routine, sans plus. Cependant, le bateau britannique reconduit par la marine iranienne sur ses côtes demeure toujours en place. Les autorités de la République islamique refusent de le céder pour des raisons de sécurité et accusent les Etats-Unis et ses alliés de tenter de filtrer le territoire iranien, sans aucune légitimité.
Rappelons à ce propos que l'Iran avait déjà abattu un drone américain qui a survolé sans autorisation le ciel iranien. Depuis, les appels à relâcher le bateaux britannique s'amplifient, tant par le Royaume-Uni qui menace de représailles, que par les pays du Golfe, à savoir l'Arabie saoudite et l'empire d'Oman qui partage avec l'Iran le passage commercial d'Ormuz. Ryad a d'ailleurs appelé «la communauté internationale à prendre des mesures pour empêcher de tels actes». Un incident qui profiterait à ces pays qui tentent depuis des années anéantir la République islamique et ne ratent aucune occasion pour l'attaquer. Au chevet des Etats-Unis, les pays du Golfe que renie l'Iran et vice-versa soutiennent tout offensive engagée à l'encontre de cet ennemi commun, qui menace de son côté de riposter à toute attaque visant sa souveraineté. Une guerre dans la région ne servirait l'intérêt d'aucun pays étant donné que l'Iran, bénéficie également du soutien de la Russie et de la Chine.


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