Arkab promet des solutions de facilitation

Le ministre de l'énergie Mohamed Arkab rassure les citoyens qui ont exprimé leur préoccupation face à leur incapacité de régler leurs factures d'électricité et de gaz accumulées pendant la période de confinement, jugeant que les montants ont été quelque peu «exagérés».Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Sollicité par l'un des députés à ce sujet précis lors d'une session de questions orale à l'APN, Mohamed Arkab a affirmé jeudi dernier, que «cette opération a été soumise à examen».
Se voulant rassurant, il fait savoir que «des solutions de facilitation de paiement seront trouvées» dans les plus brefs délais afin, dit-il, de remédier à ce problème et de «satisfaire les citoyens». Il conviendra dans ce registre que cette crise sanitaire a eu des conséquences préjudiciables sur le portefeuille d'une grande partie de la société, et que de ce fait, il revient aux autorités «de trouver les solutions qui apaiseront tout le monde».
Par ailleurs, Mohamed Arkab a insisté sur le fait que le rôle du groupe Sonelgaz consiste à «?uvrer en faveur de l'intérêt du citoyen», ajoutant qu'il est impossible que cette société exige de la population «de payer plus qu'elle ne consomme».
Répondant à une autre question relative aux problèmes d'alimentation en électricité et en gaz dans certaines régions reculées du pays, notamment la région de Tébessa qui, selon l'auteur de la question, souffre de manière récurrente de coupures d'électricité et ce, depuis des années, Mohamed Arkab affirme que «la levée du gel des projets liés à ce dossier est pour bientôt».
Ce dernier regrette que le train de la relance de ces projets ait été malheureusement, «empêché par l'apparition du coronavirus qui a gelé toute activité dans ce sens». Le responsable du secteur de l'énergie a toutefois mis en avant les importantes avancées constatées dans ces mêmes régions, «en matière d'alimentation d'un nombre important de foyers en gaz et en électricité».
Mohamed Arkab affirmera en outre, que le taux de couverture en électricité dans les zones retirées a beaucoup évolué, expliquant que plusieurs familles ont enfin pu bénéficier d'une alimentation stable au réseau électrique, particulièrement dans la wilaya de Tébessa. Il tient néanmoins à préciser qu'à côté de cette crise sanitaire, l'état des finances du pays depuis l'année 2017 «n'a pas permis de réaliser ces projets qui sont restés en suspens depuis un long moment».
M. Z.