Algérie

Archs : « La gendarmerie doit partir »


Les animateurs de la Coordination intercommunale de Béjaïa (CICB) rappellent que « la mise en quarantaine » de la Gendarmerie nationale est toujours de vigueur et soutiennent qu?ils sont dans l?attente de voir « l?application de l?accord global qui engage l?Etat à prendre en charge la revendication du départ de ce corps responsable de l?assassinat de plusieurs dizaines de jeunes ». Le rappel, qui semble réagir aux informations distillées dernièrement et donnant pour fort probable la réinstallation des brigades du Darak dans les villages et agglomérations d?où elles ont été délocalisées en mars 2002, a été formulé à l?occasion d?un conclave extraordinaire tenu jeudi dernier à la Maison de la culture de Béjaïa et destiné par ailleurs « à faire le point sur la situation ». Sur ce plan, le mouvement s?exprime comme un acteur politique à part entière et se félicite du retour de la stabilité dans la région grâce aux élections partielles du 24 novembre dernier. Les animateurs des archs stigmatisent, néanmoins, « les blocages dénués de tout fondement politique et constatés présentement dans plusieurs APC de la région ». Aussi, la coordination, à travers une déclaration ayant sanctionné ses travaux, invite les élus locaux à faire preuve d?esprit de responsabilité et à se « hisser à la hauteur des exigences de la mission dont ils sont investis ». Sur le sujet de la poursuite ou non du dialogue avec le gouvernement, on n?apprendra rien de particulier, si ce n?est que la CICB regrette « le retard inexplicable » quant à l?application du décret du 31 juillet 2005 portant indemnisation des parents de martyrs et des blessés des événements.
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