Ces dernières années, Sidi Amar s'est transformée en véritable plaque tournante du trafic des déchets ferreux et non ferreux. Un commerce fructueux, essentiellement alimenté par l'usine Arcelor Mittal et les vols récurrents de câbles téléphoniques, aiguisant les appétits de nombreux pseudo-investisseurs qui y ont implanté leurs « sociétés », mais sans réelles retombées au plan économique, surtout en matière de création d'emplois. Mais au plan écologique, les conséquences, elles, sont bien concrètes vu que cette activité a considérablement altéré l'environnement, pour preuve, la population souffre déjà des gaz et fumées poussiéreuses provenant de l'usine d'El Hadjar. Ce sont les habitants des localités Bergouga, Derradji Redjem et des cités UV1, UV2, et UV3 qui en sont les principales victimes, car les plus directement exposés. Pour trouver les solutions appropriées à ces risques de pollution atmosphérique, des pourparlers ont été entamés entre les élus de Sidi Amar et les responsables de la sécurité et de l'environnement d'Arcelor Mittal. La réussite de l'expérience de dépollution engagée par le complexe Asmidal est d'ailleurs citée en exemple par les élus afin d'inciter leurs interlocuteurs à faire de même.
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Posté Le : 09/06/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. G.
Source : www.elwatan.com