Algérie

Arbitres FIFA : l'encombrante affaire Necib



L'affaire Redouane Necib est loin d'avoir livré tous ses secrets. Une forme de cafouillage s'est installée après la décision de la FIFA de retirer le nom de l'arbitre algérien de la liste des referees FIFA pour la période 2018-2019.A priori, la Fédération algérienne de football (FAF) a été prise de vitesse par la publication de l'information sur les colonnes de la presse. Après quelques jours de mutisme, elle s'est exprimée sur le sujet par la voix du président Kheireddine Zetchi qui a indiqué : «La FIFA a retiré le nom de Redouane Necib à cause de son âge».
L'intéressé n'a pas apprécié, comme le souligne un de ses proches : «Redouane Necib s'inscrit en faux contre les allégations de la FAF. Si réellement son âge (41 ans) était le vrai motif, pourquoi alors la fédération a-t-elle inscrit son nom sur la liste des arbitres internationaux ' Elle est censée maîtriser le règlement en la matière qui précise que l'âge butoir pour passer au grade d'arbitre international ne doit pas dépasser 38 ans.
Lorsque la FAF a transmis la liste, elle savait que j'ai 41 ans. Redouane réfute cette thèse. Il met au défi la fédération de publier la correspondance de la FIFA pour que l'opinion vérifie qui dit la vérité et qui ment. Dans la correspondance de la FIFA, il n'y a aucune mention de l'âge». Redouane Necib a mal digéré cet épisode. «Il a la conviction d'être victime d'une erreur et au pire d'une machination», tonne son entourage. Il avance pour preuve la situation identique qu'a vécue l'ancien arbitre international Kamel Berber durant la période 1998-2002. Il a acquis ses galons d'international en 1998 à l'âge de 36 ans.
Il a perdu son grade en 2002 à l'âge de 40 ans. Il l'a récupéré une année plus tard, en 2003, à l'âge de 41 ans. Le retour de Kamel Berber a été rendu possible grâce au règlement qui prévoyait qu'un arbitre peut obtenir le badge d'international si son âge ne dépassait pas 38 ans et qu'il peut revenir après avoir perdu son statut et reconquérir le badge une année après et le garder jusqu'à l'âge de 45 ans. L'arbitrage algérien n'avait pas besoin de cette affaire.


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