Arbitres-assistants : «délits» de non-assistance (allégés)

Il ne passe pas une semaine sans que l'on ne s'attarde avec la même rengaine sur ce qu'il est convenu, désormais, d'appeler «la mauvaise appréciation du hors-jeu», influant directement sur les résultats techniques des rencontres, une insuffisance que ni les séminaires ni les regroupements d'urgence n'ont pu combler. Sachant que la «loi 11» traitant le hors-jeu est une loi tactique, qui exige des arbitres-assistants, dont c'est la principale mission sur le terrain, une grande concentration à  portée tridimensionnelle : une attention visuelle, une maîtrise de l'aptitude réactionnelle et une clarté d'esprit à  toute épreuve, pour qu'il l'applique (l'arbitre-assistant).  
On ne peut pas s'évertuer, éternellement, à  expliquer cette carence par le manque chronique d'expérience. Car, depuis le début de cette saison et au détour de nombreux matchs des Ligues de football professionnel (1 et 2), le constat est alarmant, plus que désolant à  ce niveau de pratique, où des combinaisons d'attaque habilement travaillées ont été utilisées, des buts valables (nets) refusés ; en revanche, d'autres entachés, avalisés. C'est à  se demander si les arbitres-assistants (pour la plupart des jeunes) savaient qu'ils allaient  «brûler les étapes» et àªtre de suite engagés, ont reçu une formation suffisamment dosée, adaptée et «arrangée»Â  et ont été initiés sur leur capitale contribution dans cette suprême compétition, où le compteur des clubs ayant tant déboursé, ne comptabilise que les points (réellement) engrangés '  Quand bien même cette démarche de rajeunissement est, par toute la famille du football, acceptée et même encouragée.
Faut-il savoir, maintenant, si la pancarte brandie de «l'erreur est humaine», doit prévaloir pour tous les arbitres, ou si elle n'est appliquée que pour ceux qu'on «feint» de sanctionner par une ou deux semaines de mise au frigo, et qui reprennent ensuite normalement leur activité arbitrale, donnant cette étrange impression que nos arbitres ne «s'abreuvent» pas à  la même fontaine '