Arbitrage féminin : une première en Ligue professionnelle

Le risque pris par la Commission fédérale d'arbitrage était énorme, même s'il s'agissait d'un trio d'arbitres international. Certes, la rencontre n'a pas été d'un grand niveau, comme en témoigne le résultat final, où le CRB l'a emporté facilement et largement devant Sidi Salem, club régional de Annaba. Mme Ayouni, arbitre de la rencontre, par son placement, sa classe, sa maîtrise et son contact visuel a bien démontré son mérite d'arbitre internationale. Cependant, les cartons distribués durant la rencontre,auraient pu àªtre évités. Il s'agit bien de fautes involontaires que les dirigeants du CRB avaient contestées. En revanche, des fautes d'appréciation et d'autres pour jeu dangereux n'ont pas été sanctionnées. Ces erreurs sont dues surtout au manque de compétition de haut niveau. Les responsables de l'arbitrage doivent mettre les moyens nécessaires et utiles pour que l'arbitrage féminin puisse gagner davantage en expérience. Car, jusqu'à présent, leurs désignations se résument surtout au championnat féminin et U21 devant des gradins vides et sans pression, contrairement au match de vendredi. Le trio désigné pour le match de coupe d'Algérie de vendredi méritait plus d attention. Il serait plus juste et même logique que les arbitres féminins, aux même grade que leurs confrères «fédéraux et internationaux», soient gérés par la commission technique d'arbitrage de la FAF et non par la Ligue amateur.