Algérie

Arbitrage en otage



Le miracle a failli se produire lors de la précédente édition (2010), en Afrique du Sud, où il y avait pourtant, à quelques semaines du rendez-vous, beaucoup de bons préludes. N’était, d’une part, l’influence (négative) directe de la tutelle de l’arbitrage qui a montré en matière de rigueur du suivi son insuffisance et de l’autorité morale sa déficience qui se résument par : l’inconséquence, l’insouciance et pour le patron de l’arbitrage sa longue absence, au motif d’appartenir, en même temps, à plusieurs instances, confortant la thèse qui dit que tout ce qui a été réalisé et obtenu était dû au don des arbitres et le fruit de la coïncidence et d’autre part, celle de l’arbitre lui-
même : l’inconscience, l’inconstance et (en dernier lieu) la malchance. Car, il faut admettre qu’un arbitre, ou un assistant, de surcroît d’élite, et donc appelé à tout moment à se mettre en évidence, en plus de leur farouche volonté d’être à la «page» théoriquement, en grande forme physiquement et bien inspirés techniquement ont, en outre, besoin d’un suivi d’une autre dimension plus spécifique et multiforme, fortement dosées et leurs connaissances relatives aux récents procédés d’entraînement adaptés à la haute compétition en sus des nouvelles dispositions inhérentes aux lois du jeu périodiquement amendées et qui doivent être constamment «arrosées» et à condition qu’ils soient épargnés (chez eux) des désignations «osées». Quant au suivi et à l’épanouissement de la carrière des arbitres, elle reste tributaire de plusieurs probabilités, qui dépendent du choix du «suivant» et de voir qui est «sous» la main des décideurs de la fédération et son degré de maniabilité. Dans les couloirs de notre arbitrage, l’absence de repères et du collège des arbitres avec toutes ses subtilités, d’où cette règle (imposée) du tandem, consacrant la bipolarité, qui agissent avec les mêmes généralités et visualités (les même membres de la commission, à un élément près, qui ont survécu aux défuntes CCA, DNA, DTNA et enfin CFA)  et sachant se dresser contre toute tentative d’opter pour une autre éventualité, par exemple, celle de la pluralité et tenter avec une autre conception voire une nouvelle mentalité. Car le malheur de l’arbitrage algérien, dans le sens de la continuité de l’œuvre du «président déchu» de son poste de responsabilité dans le domaine de la formation et  «la poule aux œufs d’or» objet de toutes les convoitises et autres guéguerres : les désignations et les promotions, réside dans la dualité, allant jusqu’à cette (vilaine) rivalité, qui a opposé des arbitres de la même génération, avec, cependant, des différences de traits sur le plan de la personnalité, qui met, l’ascension (normale) des arbitres, au seuil de la fatalité.


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