Qui est hors jeu… dans le hors-jeu ?
Récemment et certainement dans le but de rendre le football plus offensif, donc plus attrayant, la FIFA décidait de modifier la loi XI, relative au hors-jeu. Dans la nouvelle version de celle-ci, un joueur n’est plus hors-jeu si, au moment précis où son coéquipier lui donne le ballon, il se trouve, au moins, sur la même ligne que le dernier défenseur adverse.
Et c’est ainsi qu’il nous arrive souvent de voir dans les matchs retransmis sur les différentes chaînes de télévisions étrangères, un joueur largement seul aller inscrire un but sans que l’arbitre assistant ne lève son drapeau. Certes parfois, il y à quelques petites erreur mais il faut dire que cette loi est difficilement applicable car elle impose aux arbitres assistants de juger en une fraction de seconde. Ce qui est pratiquement humainement impossible à réaliser à moins que nos juges de touche aient un œil qui regarde à l’Est et un autre qui vise à l’Ouest !
En Algérie, et nous sommes sûrs que nos amis sportifs l’ont constaté avec nous, toutes les actions où un joueur est libre de tout marquage dans le camp adverse sont implacablement sanctionnées par une position de hors-jeu.
Cela découle de deux hypothèses :
- La première de ces dernières voudrait que nos joueurs n’ont pas l’intelligence tactique qui leur éviterait de balancer le cuir à un coéquipier sans se poser la question de savoir s’il est ou pas en position de hors-jeu (ce qui ne nous étonnerait pas tellement !). De plus, et vu les faibles capacités intellectuelles dont font preuve la plupart de nos joueurs, nous doutons fortement qu’ils parviennent à assimiler les différentes lois de l’arbitrage… si leçons sont données, il est vrai.
- La seconde hypothèse affirmerait que nos linesmen ne veulent pas prendre le risque d’appliquer une loi à risques, s’évitant ainsi les foudres des joueurs, des dirigeants et des supporteurs. Une sorte de «henini ou n’henik» quoi ! Il est vrai que quand on voit comment les joueurs s’en prennent véhémentement à un arbitre qui vient de les sanctionner alors qu’ils ont commis une faute «grosse comme ça», nous comprenons aisément leur laisser-aller… mais nous ne les excusons pas car les lois sont faites pour être appliquées !
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Posté Le : 07/10/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com