Algérie

Arabiyates (4)



Mardi, quatrième jour du feuilleton. Des tulipes ont été importées de Hollande et les arbres nationaux plantés ont été sommés par le ministre de l?Intérieur de pousser en deux jours, quitte à disparaître après. Sur les murs d?Alger, les panneaux publicitaires ont été réquisitionnés, au mépris des annonceurs privés, comme dans toute bonne fête de type soviétique. La circulation n?est pas aussi difficile que tout le laissait croire. Sauf que pour la ligne verte peinte sur les routes, Lazzouni, flic de choc, a souligné son illégalité, d?autant qu?une ligne jaune, celle des secours inaugurée pour le séisme de Boumerdès, existe déjà et qu?elle peut être utilisée pour les délégations. Sauf que tout le monde craint un double séisme qui pourrait poser des problèmes de circulation. D?après les sismographes placés sur le parcours, celui-ci ne pourrait venir que de la proposition jordanienne de normalisation avec Israël. Au-delà du différend Belkhadem-Amr Moussa qui ne gêne que le premier puisqu?il ne sera plus ministre des AE après le sommet, comme dans tout mauvais feuilleton, le suspense n?en est pas un, les Palestiniens - les plus concernés - ayant déjà normalisé les contacts quotidiens avec les Israéliens et, surtout, la position finale de la ligue ne changeant pas grand-chose au problème palestinien. Pour le reste, quelques défections, comme celle du roi Abdallah de Jordanie, compensée par l?arrivée de Kadhafi, tente comprise. Le suspense est en fait là : où va-t-il la poser ? Pendant ce temps, le 12 janvier - Yennayer a été rejeté en bloc par l?APN, plus prompte à voter le bradage des hydrocarbures qu?à commémorer une fête historique. L?argument ? Trop vieille pour être honnête. Pendant ce temps, Amina, jeune fille arabe de Tlemcen, se demande si les Arabes sont des citoyens comme les autres ou simplement les enfants aléatoires d?une même tribu.


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