Algérie

Arabie Saoudite


Terrorisme en retour L?Arabie Saoudite est confrontée à un véritable retour de flammes face au mouvement djihadiste armé intégriste qu?elle a pendant longtemps soutenu tant qu?il activait en dehors des limites territoriales du royaume (Algérie, Afghanistan, etc.) et qu?elle doit aujourd?hui combattre en ne reculant devant aucun moyen. En effet, le récent affrontement qui a pris fin hier et qui a opposé un groupe armé et les forces de sécurité saoudiennes à Al Rass, une localité de la région d?Al Qassim située à quelque 320 km au nord de Riyad, est le plus long - il a duré trois jours - et le plus sanglant - neuf morts - depuis le milieu de l?année 2003 qui marque le début des attentats qui ont ciblé des intérêts occidentaux dans plusieurs villes saoudiennes. Cette attaque contre un quartier résidentiel intervient trois semaines après les mises en garde lancées par la cellule locale d?Al Qaîda via Internet. Les autorités saoudiennes affirment que ces « égarés », terme officiel utilisé pour désigner les terroristes qui ont mené cette attaque contre le quartier résidentiel d?Al Rass, feraient partie d?une cellule locale d?Al Qaîda. « Durant les dernières heures, deux hommes armés ont été tués et un troisième s?est rendu aux forces de sécurité », a déclaré à l?AFP le porte-parole du ministère de l?Intérieur, le général Mansour Al Turki. Selon lui, « plusieurs » membres des forces de sécurité ont été blessés « dont quatre grièvement ». Pour sa part, la chaîne de télévision à capitaux saoudiens Al Arabiya, basée à Dubaï, a affirmé que deux dirigeants du réseau terroriste Al Qaîda en Arabie Saoudite figuraient parmi les suspects tués. Citant des sources sécuritaires à Riyad, la chaîne a identifié les deux dirigeants de la cellule saoudienne d?Al Qaîda comme étant le Saoudien Saoud Al Otaïbi et le Marocain Abdel Karim Al Mojati, qui figurent sur une liste de 26 islamistes, les plus recherchés dans le royaume, publiée en décembre 2003. « Selon des informations, des dirigeants (d?Al Qaîda), dont Saoud Al Otaïbi et Abdel Karim Al Mojati, figurent parmi les tués. Mais nous devons nous en assurer », avant de faire une annonce officielle, a-t-il dit. Si la mort de Otaïbi et Mojati est confirmée, seuls quatre des 26 activistes recherchés, dont le chef présumé de la cellule saoudienne d?Al Qaîda Saleh Al Oufi, restent en fuite. Les autres ont été tués ou sont tombés aux mains des forces de sécurité tandis qu?un Marocain a été arrêté en Belgique. Le roi Fahd, qui présidait hier le Conseil des ministres, a réaffirmé la détermination de son gouvernement à « éradiquer le terrorisme et à combattre la minorité des égarés », et loué les efforts des forces de sécurité dans la lutte « contre les agresseurs égarés ». Il convient de signaler que cette vague de violence a fait plus 220 morts depuis mai 2003.
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