AR Ammi Moussa

Le syndrome du bricolage A l’heure où toutes les autres formations sont en train de s’activer pour mener à bien leur préparation du championnat dans l’intention de décrocher le titre tant attendu par les supporters «ouraghis», les choses n’ont pas bougé d’un iota au sein du club. En effet, au lieu de songer à s’organiser pour repartir cette année sur de bonnes bases, les «Ouraghis», qui ont pourtant vécu une fin de saison amère avec le retrait de plusieurs joueurs titulaires à l’image, entre autres, du maestro, Bounecissa, Djamel, Mechouar, Menouar, pour ne citer que ceux-là, se livrent à une lutte intestine sans merci. Une situation qui ne pourrait avoir que des conséquences néfastes pour l’équipe déjà décimée par le départ massif de joueurs. En effet, depuis l’AGE, les responsables n’arrivent toujours pas à s’entendre et menacent de démissionner. La guéguerre des clans fait rage et les problèmes internes ont fini par décourager les plus volontaires et optimistes à l’image de Zouaoui, Miloudia, Boumediene, Benchelef etc...sans parler de l’abnégation des joueurs qui sont livrés à eux-mêmes et donc plus que jamais décidés à partir ou se retirer définitivement. L’insuffisance des subventions qui tardent à venir et d’une stratégie de redressement handicapent, à plus d’un titre, la bonne marche du club et plus particulièrement, la section football. Cela rappelle le début des années écoulées où les dirigeants de l’ARAM, pris par le temps, s’étaient donnés à un recrutement aussi approximatif que médiocre. A ce rythme le moins que l’on puisse dire est que le bricolage semble avoir de beaux jours à Ammi Moussa. M. Rahmani