M. Sid-Ahmed Feroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, a procédé hier, à Tipasa, à l’ouverture des travaux du 3e atelier sous-régional de formation sur les techniques modernes de gestion et de développement de l’aquaculture adaptées au contexte du grand Maghreb, organisé avec la collaboration du FAO, le programme des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Il estime à cet effet que l’aquaculture est considérée comme une activité économique de régulation qui peut équilibrer les marchés des produits de la mer et plaide pour une stratégie visant à «appuyer» les professionnels et à «accompagner» les opérateurs économiques pour développer davantage cette filière, ce qui aurait pour conséquences immédiates la création d’emploi et surtout contribuer à la sécurité alimentaire.
«Sachez que les études ont démontré qu’à l’horizon 2050, l’aquaculture dépassera la pêche de capture. C’est pourquoi, il est important aux pays maghrébins de songer dès aujourd’hui à réfléchir sur les meilleurs moyens pour promouvoir cette filière et la faire décoller définitivement pour ne pas être à la traîne face aux autres pays», a-t-il expliqué en encourageant la mise en place d’un réseau maghrébin, appelé, selon lui, à multiplier les échanges d’expériences entre les pays du Maghreb.
«Il existe beaucoup de similitudes entre ces pays et nous partageons les mêmes ambitions mais aussi les mêmes contraintes », a ajouté le ministre de la Pêche qui ne manquera pas à cette occasion de rappeler que l’Algérie fait tout pour relancer la filière de l’aquaculture à travers la mise en place d’un programme d’action «réorienté» et «réajusté» dans lequel, il est question de zones aquacoles et des différents dispositifs d’aides.
Servant d’espace pour favoriser la «coordination» et «l’échange d’expériences» réussies dans les pays de la sous-région et ceux de la sous-région avec les autres pays d’Asie ayant acquis une forte expérience dans ce domaine, cette rencontre a pour objectif de «renforcer» les capacités managériales et techniques de gestion et de développement de l’aquaculture dans certaines domaines tels les espèces commerciales, la production d’alevin ou encore la commercialisation.
Parmi les recommandations attendues de cet atelier, on citera entre autres, l’amélioration des connaissances et du savoir-faire sur les structures et les ressources du secteur aquacole dans les pays maghrébins, l’identification et l’analyse des points communs de gestion du secteur aquacole et l’acquisition et l’intégration des connaissances actualisées.
Il est question d’élaborer des recommandations sur les espèces commerciales les plus adaptées à la sous-région incluant les techniques de production d’alevins et de renforcer la «collaboration» et la «coopération» entre les pays du Maghreb en matière d’aquaculture.
S. A. M.
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Posté Le : 09/12/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: Billal ; texte: S. A. M.
Source : elmoudjahid.com du lundi 9 décembre 2013