Tizi Ouzou. De notre bureau La subvention accordée à la direction de la culture dans le cadre du budget primitif (BP 2009) est à l'origine de cette mésentente. Ainsi, les déclarations des élus FFS qui ont claqué la porte de l'APW, mardi dernier, pour « refuser de nous déjuger, dans le but unique de respecter la souveraineté de la commission des finances et par prolongement, de l'APW », ont fait réagir le président de l'assemblée de wilaya. Mohamed Ikherbane a, lors d'un point de presse tenu hier, répliqué aux accusations des représentants du FFS. Sur ce, il a indiqué que seule la plénière est souveraine pour adopter ou bien rejeter une proposition. « Ils ont voulu faire un fonds de commerce à travers cette subvention de la direction de la culture. Ceux qui veulent individualiser cette affaire savent bien ce qu'ils font. Ils ont des intérêts personnels. Ils ne cessent de faire dans la désinformation », a martelé M. Ikherbane. Et d'ajouter, dans le même contexte, que le secteur de la culture a reçu une cagnotte de 9% du budget de la wilaya.Pour étayer ses dires, le conférencier a fait remarquer que « les subventions pour la culture ne se limitent pas à l'administration. On doit aider même les associations et les structures qui sont à l'arrêt ». Pour lui, « le FFS veut paralyser le fonctionnement de l'APW ». Dans le même ordre d'idées, le vice-président de l'assemblée de wilaya, M. Metahri, d'obédience FLN, dira : « Il y avait une volonté du FFS de bloquer les décisions de l'assemblée. » Pour ce qui est de la tenue d'une session sur l'insécurité, M. Ikherbane a souligné qu'une journée d'étude sur la question sécuritaire a déjà été organisée en présence des élus locaux et même des parlementaires de la région. Les recommandations de cette rencontre ont été transmises, a-t-il ajouté, au ministère de l'Intérieur. « Le redéploiement des forces de sécurité est un début pour la mise en 'uvre sur le terrain de ces recommandations », a-t-il laissé entendre. Par ailleurs, pour rappel, le chef de groupe FFS à l'APW a soutenu que la gestion de l'alliance RCD-FLN a « abouti plus à cocher des dates sur le calendrier qu'à apporter des prémices de solutions aux problèmes multiples de la population. Le développement, ce terme galvaudé, est exprimé à tout bout de champ comme subterfuge à toute action critiquée de l'alliance », lit-on dans la déclaration du FFS.
Posté Le : 07/12/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hafid Azzouzi
Source : www.elwatan.com