APW de Tizi Ouzou

L'Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, en collaboration avec l'association Twiza Solidarité France et l'association AJIE, a organisé avant-hier un séminaire d'évaluation du projet-pilote du développement durable local du barrage de Taksebt. Il s'agit d'un projet-pilote d'aide aux promoteurs de projets qui bénéficient d'un fonds de soutien dans les domaines de l'agriculture, de l'artisanat, du tourisme... Le projet est financé essentiellement par les deux associations avec l'apport de l'APW de Tizi Ouzou. Il touche des villages situés non loin du barrage Taksebt.Les jeunes promoteurs bénéficient d'une enveloppe financière, mais aussi d'une formation dans le domaine de la gestion d'entreprise. A l'ouverture des travaux du séminaire, le P/APW, Hocine Haroune, a tenu à rassurer ces jeunes promoteurs, en promettant une aide concrète dans leurs démarches. Des démarches pas toujours faciles face à la bureaucratie et aux lenteurs administratives. "L'administration est très rude avec ces jeunes", a-t-il déclaré. Concernant la prise en charge de l'environnement dans la wilaya de Tizi Ouzou, le P/APW a avoué son impuissance et que beaucoup reste à faire dans le domaine.A ce propos, il dira encore, s'adressant au mouvement associatif : "J'avoue mon impuissance face à la question. En dehors de vos projets, nous n'avons pas atteint nos objectifs. A chaque fois qu'on demande des solutions, les institutions publiques proposent l'organisation de volontariats. Ce n'est pas suffisant." Selon l'orateur, ces volontariats sont loin d'être une solution durable au problème, signalant au passage que des porteurs de projets dans les domaines du tri sélectif et du compostage, par exemple, se retrouvent livrés à eux-mêmes, sans aucune aide. "Personne n'écoute ces jeunes. Ils sont pourtant porteurs de projets prometteurs. Il faut garder cette Kabylie belle, sans lui ôter aussi ce côté rebelle", a-t-il martelé. L'autre intervenant, Khendriche Mohamed Akli, président de Twiza Solidarité France, qui finance avec l'AJIE ce projet pilote, a fait le bilan des activités de son association. Selon M. Khendriche, pas moins de 133 projets ont été créés durant l'année écoulée.Pour l'année 2014, 200 dossiers sont en cours de traitement, précisant également que la démarche de Twiza, comme son nom l'indique, est de perpétuer nos valeurs et d'actualiser nos pratiques de solidarité dans un monde moderne.De son côté, M. Aït Zerouk, représentant de la chambre d'artisanat, a affirmé la disponibilité de cette institution à aider les jeunes désirant investir dans l'artisanat. "L'artisanat est un créneau très important dans la création de la richesse et de l'emploi. C'est une activité qui s'exerce même à domicile. Il est à la portée de tout le monde", a-t-il dit.K. TNomAdresse email