APRÈS US REMCHI-ESM Les Mostaganémois indignés

«On a vécu l’enfer à Remchi. On nous a fait subir une pression insupportable. Les Remchaouis ont eu envers nous, un comportement indigne de sportifs…» Tels ont été les propos recueillis à chaud, du coach espérantiste Djender à la fin de la rencontre qui a vu l’USR remporter la victoire (3-1) aux dépens de l’ESM. Selon d’autres témoignages, il est à déplorer plusieurs blessés dans le camp mostaganémois ainsi qu’une évacuation vers l’hôpital.
Selon le commentateur d’une radio locale présent lors de cette rencontre, les visiteurs avaient perdu le match dans les vestiaires bien avant son coup d’envoi. Il nous a été signalé par ailleurs, que la veille de cette confrontation, les Mostaganémois du Ettaradji auraient reçu des coups de fil anonymes avec à la clé, menaces et intimidations tous azimuts… Notons que l’ESM est leader de son groupe depuis le début de cette saison et que son adversaire du jour, considéré comme son dauphin, se trouvait la veille du match à sept longueurs de son vis-à-vis. Il se devait dès lors, réduire l’écart et dans ce cas là, tous les moyens sont bons pour certains pseudo-sportifs qui ne font que salir la réputation du football algérien. Cela étant, il est inadmissible qu’un club d’inter-région se comporte de la sorte même s’il est mis à l’index comme à l’accoutumée par de simples pseudo-supporters. Dans ce genre de situation, il est clair que tout le monde a sa part de responsabilité y compris bien entendu l’arbitre et ses assistants qui, pour la plupart du temps attisent les ardeurs. Pour Djender et ses joueurs, le cauchemar remchaoui ne sera dès lors qu’un mauvais souvenir et que ce qui leur est arrivé va devoir les pousser davantage à persévérer pour garder leur poste de leader auquel ils tiennent énormément et ce, en prévision d’un rapide retour en seconde division. Leur détermination à montrer qu’ils sont jusqu’à l’heure les meilleurs, ne s’arrêtera pas là sans doute et leur consécration ne pourra être que le fruit du travail dans l’esprit d’une continuation sans faille. Quant aux fauteurs de troubles sur nos stades, les règlements étant on ne peut plus clairs, il suffit de savoir sévir, car punir à bon escient fait éviter souvent le pire…
Sid Ahmed Hadjar