Après une interminable attente

Les cardiaques d’Oran reçoivent finalement 8 stimulateurs Le service de cardiologie du CHU d’Oran a bénéficié, hier, de 8 pace-maker destinés aux cardiaques qui les attendaient depuis plus d’un mois.Selon des sources responsables au centre hospitalo-universitaire d’Oran, le retard pris par la livraison de ces équipements a retardé les opérations chirurgicales. On apprend aussi que la pharmacie centrale n’a livré à l’établissement qu’un petit nombre de pace-maker, égal aux dossiers médicaux étudiés et approuvés, les autres cas devant attendre d’autres livraisons de ces équipements de régulation des battements du cœur. Selon nos interlocuteurs, le service a entamé la pose de ces stimulateurs, notamment pour les cas urgents. Concernant les retards dont se plaignent les patients et leurs parents, nos sources assurent qu’il est imputable au temps que prennent les études des dossiers qui peuvent durer de longues semaines. Ceci, explique t-on, en dépit de la pression exercée par le service concerné pour plus de célérité dans le traitement de ces dossiers, plus particulièrement ceux concernant des cas urgents ou imprévus. Toujours à ce propos, on assure que ces derniers temps ont été marqués par la pénurie des stimulateurs ce qui a poussé les médecins à différer les opérations programmées qui n’ont finalement repris que dans la journée d’hier, c’est à dire, après la livraison et la distribution des 8 pace-maker aux patients. De telles opérations revenant à 12 millions de centimes chez le privé, au CHU d’Oran, un établissement public, elles sont pratiquées gratuitement. Pour rappel, les stimulateurs sont importés de l’étranger et remis à la pharmacie centrale qui les distribue aux établissements hospitaliers spécialisés en cardiologie. Concernant le CHUO, nos interlocuteurs confient que 4 à 8 de ces opérations y sont pratiquées chaque semaine en plus des autres interventions chirurgicales et examens médicaux dispensés aux cardiaques en provenance des wilayas de l’Ouest et qui se chiffrent par centaines. C’est, déclarent nos sources, pour ces raisons que les programmations se font sur le long terme et en raison de la disponibilité des stimulateurs.     Sakina B.