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Après une hausse inattendue des stocks américain



Après une hausse inattendue des stocks américain
Les cours du pétrole brut ont fini en baisse mercredi à New York après l'annonce d'une hausse inattendue des stocks américains, qui a relancé les inquiétudes sur la surabondance d'offre.A l'issue d'une séance raccourcie à la veille d'une fermeture des marchés pour Noël, le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février a cédé 1,28 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 55,84 dollars.A la clôture, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février baissait, lui, de 1,70 dollar à 59,99 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), juste sous le seuil psychologique des 60 dollars.Déjà en baisse à l'ouverture, les cours se sont encore plus inclinés après la publication des réserves hebdomadaires de pétrole des Etats-Unis, par le département de l'Energie (DoE), qui a fait état d'une hausse de 7,3 millions de barils de brut, contrairement à ce qu'attendaient les analystes.Le rapport sur les stocks semble avoir réveillé les préoccupations du marché sur la tiédeur de la demande et l'excès d'offre, a jugé Gene McGillian, de Tradition Energy. Le marché va repartir en quête d'un prix plancher. Depuis une semaine, le cours du pétrole brut change de direction à chaque séance, se maintenant sous le seuil des 60 dollars, alors qu'il a déjà perdu près de la moitié de sa valeur depuis la mi-juin. Nous louvoyons entre des niveaux qui ne changent pas, sans véritable tendance à la hausse ou à la baisse, ce qui devrait continuer d'ici la fin de l'année , a souligné Carl Larry, de Frost & Sullivan.Face aux préoccupations de surabondance de l'offre, la hausse des stocks américains montre qu'il y a beaucoup de pétrole aux Etats-Unis, alors que rien n'indique que la chute des cours ait pour le moment stimulé la demande, a prévenu Gene McGillian. De plus, les investisseurs ont fait face à un barrage de mauvaises nouvelles cette semaine avec notamment l'annonce de l'Arabie saoudite sur l'impossibilité de réduire sa production, même si les prix tombaient à 20 dollars le baril, a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com. Les cours du pétrole ont été aidés ces derniers jours par des prises de bénéfices, mais les prix sont toujours sous pression à cause du manque de demande, a-t-il insisté. L'or noir reste également sous la pression d'un dollar toujours soutenu par le renforcement des attentes d'une normalisation prochaine de la politique monétaire américaine après la révision en forte hausse du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour le troisième trimestre, témoignant d'une croissance de 5%.La forte hausse du PIB (américain) renforce la possibilité d'une hausse des taux d'intérêt à la mi-2015, ce qui va soutenir le dollar et mettre des bâtons dans les roues à la reprise des cours du brut, a prévu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.Sur le plan international, la chute des cours continuait à avoir des conséquences, l'Argentine annonçant une baisse de 5% des prix des carburants, à compter du 1er janvier. Hausse des stocks USLes stocks de pétrole brut ont enregistré une hausse inattendue la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés par le département américain de l'Energie (DoE) mercredi.Les réserves de brut ont augmenté de 7,3 millions de barils à 387,20 millions, lors de la semaine achevée le 19 décembre, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires s'attendaient à une baisse de 1,8 million. Ces stocks, qui avaient reculé de 800 000 barils la semaine précédente, restent bien au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année. Ils augmentent de 5,3% par rapport à la même période l'an dernier.Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont également monté de façon inattendue, de 2,3 millions de barils, à 123,80 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient une baisse de 900 000 barils.Elles sont en hausse de 8,5% par rapport à la même époque en 2013 mais restent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.Les stocks d'essence ont, eux, augmenté de 4,1 millions de barils à 226,10 millions, nettement au-dessus de ce qu'attendaient les analystes (+400 000 barils). Ils sont en hausse de 2,8% par rapport à leur niveau de 2013, et sont, comme les stocks de brut, nettement au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année. La production américaine a légèrement baissé, à 9,127 millions de barils par jour (mbj), marquant un temps d'arrêt après avoir atteint ses plus hauts niveaux depuis que le DoE a commencé la publication de ses statistiques hebdomadaires.Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté d'un million de barils, à 28,8 millions.Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont monté de 6,4 millions de barils.Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,2 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,0% de plus qu'à la même période en 2013.La demande de produits distillés a augmenté de 3,1% au cours des quatre dernières semaines, en glissement annuel, et celle d'essence a progressé de 4,1%.Les raffineries américaines ont maintenu la cadence, fonctionnant à 93,5% de leur capacité comme la semaine précédente.




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