Tendance à l’apaisement dans les cités universitaires Après trois journées d’effervescence, l’heure est à la décantation au niveau des cités universitaires des 1000 lits à Maraval, celle des 2000 lits et du Volontaire. En tout état de cause, hier, à la cité du Volontaire, la situation était revenue à la normale après la séance de travail tenue entre M. Nouar Houari son directeur et les représentants UGEL des étudiants. Selon le directeur, l’interdiction faite à l’administration d’accéder aux locaux administratifs a été levée et le travail a repris. Ce même responsable rappelle que la construction de cette résidence remonte à 1972 et qu’elle héberge 2550 étudiants. «La direction générale des œuvres universitaires que nous avons interpellée nous a fait savoir que cette cité était appelée à être fermée. En dépit de cela, nous avons réalisé des travaux d’étanchéité. Pour régler le problème des sanitaires et répondre en totalité aux revendications des étudiants, il faut nous doter d’un budget spécial» assure M. Nouar avant d’ajouter que «concernant le déficit en AEP, des travaux sont en cours. Il en est de même depuis deux semaines pour l’éclaire. Pour éviter toute complication, chacun des 11 blocs a été doté d’une citerne de 2000 litres chacune et les caves qui se trouvaient inondées ont été traitées et remises en état». Parlant du transport, le directeur déclare qu’il n’est pas gestionnaire des crédits alloués à ce volet et que pour répondre à la revendication des étudiants, désormais, le transporteur devra mettre une ambulance à la disposition de la résidence». Selon son premier responsable, parmi les résidents, il y a au moins une centaine d’indus qui ont depuis longtemps terminé leurs études et qui travaillent en dehors du secteur. La situation est tout autre à la cité des 1000 lits où le bras de fer va vers le durcissement. Sur place, nous avons rencontré des représentants de l’ONEA décidés à en découdre avec l’administration et le directeur en particulier. «Ici, le mouvement de protestation a été enclenché le samedi 13 janvier. Ce jour-là, nous avons décidé d’interdire à l’administration d’accéder aux locaux administratifs et en cas de non-satisfaction de nos revendications telles qu’exprimées à travers nos communiquées et portées à la connaissance des différentes instances, nous augmenterons la pressions « déclare le président du bureau ONEA qu’entouraient ses camarades qui ont tous refusé de décliner leur identité. Rencontré et interrogé à propos de la situation dans sa cité, M. Belkhodja Mohamed Azzedine, directeur de cette C.U, a répondu «Les étudiants ONEA qui bloquent la C.U et nous empêchent de travailler constituent un groupe de pression qui rackette les fournisseurs et leur interdisent de livrer les produits. Avant-hier, ils ont essayé de m’agresser physiquement. J’ai déposé plainte et ils devront répondre de leurs ignobles actes». Nous étant rendu à la cité des 1000 lits à Maraval, nous avons constaté que le bloc administratif était toujours fermé. Jointe par téléphone, la directrice a cependant estimé que la situation tend à se débloquer après un bras de fer qui aura duré 6 jours. «J’ai bon espoir, dit-elle, que le travail reprendra normalement aujourd’hui-même ou demain. Ce n’est pas pour des agissements enfantins d’une étudiante qui n’a pas conscience de la gravité de ses actes qu’une cité soit bloquée». Selon diverses sources, l’étudiante à l’origine de la dégradation de la situation n’appartiendrait à aucune organisation estudiantine. Ici et en dépit des mines rébarbatives qu’affichaient certaines étudiantes, tout aussi bien l’administration que les étudiantes recherchent l’apaisement et c’est bon signe.
Posté Le : 16/01/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com