Après un périple de 48 heures
La JSK aujourd?hui à Garoua Les Canaris n?ont pas eu le temps de faire la fête, après la large victoire (3-0) qui leur ouvre grandes les portes du 14e sacre. Cameroun. De notre envoyé spécial Coupe d?Afrique oblige, ils ont remis le bleu de chauffe et sauter dans l?avion pour rallier Douala (Cameroun) via Casablanca. Le périple a été long et harassant. Il a duré 48 heures. Retour en arrière. Mardi 12h 55, la délégation embarque sur le vol à destination de Casablanca. Le voyage a duré 80 minutes. Les membres de la délégation ont pris leurs quartiers à l?hôtel Atlas, pas loin de l?aéroport. Dans les espaces verdoyants de cet établissement hôtelier, les coéquipiers de Cherif Abdeslam ont fait une séance de décrassage dans l?après-midi (17h), suivie d?une autre, le lendemain matin au stade principal de la ville. Dans la soirée d?hier (mercredi), à 23 h, la délégation kabyle a pris l?avion pour rejoindre aujourd?hui à l?aube la ville de Douala, capitale économique du Cameroun, d?où elle rejoindra Garoua, ville où aura lieu le match face à Coton Sport de Garoua, samedi après-midi. A leur arrivée à Garoua, une séance d?entraînement est programmée sur le terrain réplique du stade de Garoua. Le seul entraînement programmé sur la pelouse du stade principal aura lieu demain à l?heure du match. En d?autres termes, les coéquipiers de Cherif Abdeslam, atteints physiquement par ce long périple africain, devront cravacher dur pour espérer en revenir avec un résultat probant et préserver ainsi leurs chances de qualification au prochain tour. Pour rappel, la JSK et Coton Sport de Garoua se sont rencontrés deux fois en compétition africaine. Le stratège Tayeb Berramla exprime, à travers une déclaration à El Watan « la détermination de l?équipe à réaliser un bon résultat, malgré le long voyage qui risque de laisser des séquelles sur la forme physique des joueurs. Le titre de champion nous a fait du bien et nous tâcherons de continuer sur cette voie gagnante ».
Posté Le : 24/04/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Yamine
Source : www.elwatan.com