Après un long supplice, une cigarette pour rompre le jeûne

Ne pas pouvoir griller une cigarette du lever au coucher du soleil est une véritable épreuve pour les fumeurs qui souffrent plus du manque de nicotine que de faim et de soif. Dans l'obligation de s'abstenir, ils rongent leur frein en attendant El Iftar, heure de la « Délivrance ». Souvent, ils rompent le jeûne en fumant une clope. C'est la seule chose à laquelle les fumeurs pensent. S'ensuit la fameuse tasse de café « fort » pour y « voir plus clair », selon les accros. Ça y est, les nerfs sont tendus. C'est ainsi que beaucoup de jeûneurs reprennent leur esprit et décident enfin de se mettre à table pour se nourrir après ce qu'ils qualifient de « long supplice ». Mais c'est incontestablement la cigarette, blonde ou brune, et un degré moindre la chique, qui détient la vedette. Après tout, « Kahwa ou Garou, Khir M'soltane fi Daro ».