La grève, entamée
dimanche dernier par les travailleurs de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF),
a pris fin jeudi vers 19 h après un accord entre la direction de la société et la Fédération des
syndicats des cheminots.
Il a fallu
plusieurs réunions et deux «avis aux travailleurs» pour débloquer la situation.
Durant la journée de jeudi, les deux parties se sont rencontrées à deux
reprises, en présence de représentants de la Centrale, avant d'arriver
à un accord final portant l'octroi des rappels des échelons à partir de septembre
2009. Après une première réunion, entamée vers 11 h, un appel a été lancé, jeudi,
en direction des travailleurs, les invitant à remettre les trains sur les rails.
Il a été convenu d'appeler les travailleurs à reprendre leur travail «dans
l'intérêt de la société et des citoyens», avait indiqué à l'APS le DRH de la SNTF, Noureddine
Dekhli. Mais l'appel est resté sans écho, en raison
du «flou» entourant cette décision de paiement des rappels, selon les
syndicalistes. En l'absence d'un calendrier de versement, les travailleurs de la SNTF avaient donc refusé de
reprendre.
Une seconde
réunion d'urgence était donc nécessaire. Elle a eu lieu dans l'après-midi de
jeudi et a finalement abouti «vers 19 h» à un «protocole d'accord» dans lequel
ont été précisées les modalités de paiement. Selon Sid Abdelkader et Chemoul El Hadi, membres de la Fédération des
cheminots, le calendrier arrêté a été fixé comme suit : le rappel sera accordé
en deux tranches de 8 mois chacune, payables en novembre et décembre de cette
année.
Sid Abdelkader
tient à rappeler que «le montant du rappel n'est pas énorme comme pour d'autres
secteurs». Selon lui, la direction de la SNTF «aurait dû, dès le départ, arriver à cette
conclusion au lieu de laisser les choses empirer». Notre interlocuteur
s'interroge si le paiement du rappel a été obtenu grâce à une aide des pouvoirs
publics ou bien sur fonds propres de la société.
«Lors de sa
réunion d'il y a cinq jours, le Conseil d'administration avait déclaré que la SNTF n'était pas en mesure
d'assumer financièrement le paiement de ces rappels. Qu'est-ce qui s'est passé
entre-temps ? Y a-t-il eu une intervention des pouvoirs publics ou bien
l'entreprise est bel et bien en mesure de payer. Si c'est le cas, nous
souhaitons qu'à l'avenir, les dirigeants de la SNTF veilleront à gérer les conflits avant de
prendre ampleur».
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Posté Le : 22/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Mehdi
Source : www.lequotidien-oran.com