A l'évidence, c'est un lien commun, aujourd'hui, d'affirmer que les affairesen justice, qui ont agité la gestion de la moitié des APC du Polygone -près de700 sur un nombre global de 1432- tout le long de ce mandat 2002/2007, prorogé,rappelons-le, au mois de novembre de l'année en cours, pour des raisonsexceptionnelles liées à la tenue du scrutin des dernières électionslégislatives, n'ont pas contribué à améliorer l'image de marque, sérieusementécornée, de nos édiles toutes tendances politiques confondues. Le plus extraordinaire, c'estqu'au moment même où la course aux prochaines élections locales mobilisent,déjà fortement, les états-majors politiques -l'ouverture, par ailleurs, deslistes de candidatures promet des moments épiques, tellement ceux qui veulentcueillir, à leur tour, les fruits mûrs sont légions- les scandales en tousgenres n'en finissent pas de s'amonceler sur les devants de l'actualiténationale. Sur ce registre, hélas, les pages de nos journaux regorgent,quotidiennement et à longueur de colonnes de cette «géographie» des dérivesmunicipales, presque à l'identique d'une région à l'autre. A Constantine, et pour ne pasêtre en reste, même si certains y voient, déjà, les effets pervers demanoeuvres politiciennes annoncées, la chronique locale des présidents d'APC,qui ont eu «maille à partir» avec la justice, aura du grain à moudre ce 1erjuillet 2007, au tribunal de Zighoud Youcef. L'affaire, qui a été mise endélibéré, la semaine dernière, et pour laquelle le maire de Aïn Abid sera,aujourd'hui, face aux juges, est l'histoire d'un projet de gabionnage quiaurait été détourné, selon l'accusation, de son site initial et pris pourdestination une ferme. Pour rappel, dans une précédente affaire, qui l'avaitopposé à un citoyen de la commune, le P/APC de Aïn Abid avait été condamné àune amende de 5.000 DA. Il faut ajouter que depuis hier, avec l'annonce de lasuspension du maire de Aïn Abid, faite par le wali, en pleins travaux de ladernière session de l'APW, l'affaire semble pliée et aboutira, trèsprobablement, au prononcé d'un verdict dans la journée d'aujourd'hui. Dans lesillage de ce procès, ce sont deux autres communes qui seraient concernées pardes affaires en justice. Ainsi, le maire de la commune deBen-Badis, selon des sources autorisées, suite à un différend avec un citoyen,a été entendu par le juge d'instruction auprès du tribunal de Zighoud Youcef.Quant à Aïn Smara, c'est l'ex-P/APC, aujourd'hui relégué au rang d'élu, ayantfait l'objet, l'année dernière, d'un retrait de confiance de ses pairs etcondamné une première fois, au tribunal d'El-Khroub, après avoir fait appel,qui sera de nouveau en procès pour les motifs liés à sa gestion des affaires dela commune.
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Posté Le : 01/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Ben
Source : www.lequotidien-oran.com