Algérie

APRÈS QU'ILS AIENT MENACE DE RECOURIR à€ LA PROTESTATION Les hospitalo-universitaires reçus par le ministre de la Santé



APRÈS QU'ILS AIENT MENACE DE RECOURIR à€ LA PROTESTATION Les hospitalo-universitaires reçus par le ministre de la Santé
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a reçu jeudi, le Syndicat des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires. L'objectif : calmer la colère du syndicat dont le conseil national, tenu la semaine dernière, a menacé de recourir à la protestation. Ziari s'est engagé à répondre favorablement aux doléances des hospitalo- universitaires.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Bon point pour le ministre de la Santé. C'est ce que note le Syndicat des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires qui sort «satisfait » de sa réunion avec le premier responsable du secteur de la santé. Ziari a vite réagi face à la menace de déclencher une grève des soins et de l'enseignement brandie la semaine dernière, par les hospitalo-universitaires qui demandaient des pourparlers pour trouver des solutions «urgentes» à leurs problèmes socioprofessionnels. La réunion qui a regroupé en fin de semaine les deux parties, n'a pas déçu et le ministre de la Santé a visiblement réussi à apaiser la tension au sein de ce corps de la santé publique. Selon le Pr Djidjeli, président du Syndicat des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, le ministre de la Santé a répondu favorablement aux revendications soulevées par la corporation. Il a ainsi donné son accord pour la régularisation de toutes les chefferies d'unités en attente et le report de la date de la tenue du concours de chefferie de service. Un engagement qui a soulagé le syndicat qui souligne qu'il ne peut «accepter qu'un concours aussi prestigieux pour une université que celui de Professeur, chef de service hospitalo-universitaire soit organisé d'une manière aussi cacophonique et avec autant d'amateurisme ». La sonnette d'alarme tirée par les professeurs en médecine n'a pas trouvé le même à©cho, auprès du département de Harraoubia, deuxième tutelle des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires. Ce dernier, dénonce le professeur Djidjeli, joue la carte de l'indifférence. C'est pourquoi, le syndicat ne compte pas encore surseoir à la menace de la protestation et appelle à des assemblées générales, au niveau des différentes facultés en sciences médicales pour décider de l'action à entreprendre. L'enseignement dans les facultés de médecine, en pharmacie, en médecine dentaire et l'encadrement des à©tudiants en médecine au sein des hèpitaux ainsi que la recherche risquent d'être suspendu. Par ailleurs, le ministre de la Santé n'a pas encore réagi aux mouvements de grèves des corps communs de la santé publique et des paramédicaux, en grève illimitée depuis une semaine. Ni même au débrayage de trois jours, que compte déclencher l'intersyndicale de la santé publique, lundi prochain.


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