Algérie

Après leur interdiction à l'exportation : Une stratégie pour l'exploitation des déchets ferreux et non ferreux



L'interdiction d'exportation des déchets ferreux, comme stipulé dans la loi de finances complémentaire pour 2010, et précédemment des déchets non ferreux, n'est pas du goût des exportateurs qui déplorent les retombées de cette mesure, à  savoir la fermeture probable des trois entreprises nationales spécialisées dans l'exportation de ces déchets, implantées à  Constantine, Alger et à  Oran. Hier, au forum El Moudjahid, le vice-président de l'APN, Taâzibt, membre de la direction du PT, a répondu à  ces exportateurs en qualifiant cette interdiction de «justifiée». «L'Etat a interdit l'exportation des déchets ferreux et non ferreux pour de bonnes raisons. Car il faut savoir que ce créneau fait l'objet de trafic énorme estimé à  des milliards de dollars», explique-t-il. «Cela dit, souligne-t-il, après cette mesure d'interdiction, l'Etat doit maintenant réfléchir à  une stratégie pour développer l'exploitation et la récupération des déchets ferreux et non ferreux.» Notons, dans le même contexte, qu'outre l'interdiction à  l'exportation des produits alimentaires subventionnés par l'Etat et les déchets ferreux et non ferreux, l'Etat a également interdit, dans la loi de finances complémentaire pour 2010, l'exportation des peaux brutes. Par ailleurs, dans le même sillage de la LFC pour 2010, le consultant en économie, Allaoui, présent aussi au forum El Moudjahid, a déploré que les médecins fraîchement promus ne soient pas pris en charge par cette loi. «L'Algérie forme 1000 médecins chaque année mais sont aussitôt mis en chômage. La plupart d'entre eux sont détournés de leur fonction originelle en occupant le poste de délégués commerciaux pour le compte de sociétés étrangères», fait-il savoir en appelant le ministère de la Santé à  se pencher sur le cas de ces médecins. Le ministère, ajoute-t-il, devrait penser à  ouvrir des budgets pour assurer des postes aux  médecins généralistes pour les jeunes praticiens, au niveau notamment des régions où les médecins sont inexistants. D'autant plus, poursuit-il, que l'Algérie est sur un projet de construction de nouveaux hôpitaux.


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