APRÈS LES VOYAGES DE FERHAT M'HENNI ET BOUALEM SANSAL EN ISRAËL

Etant un fervent lecteur du quotidien Le Soir d'Algérie, je me suis vu aujourd'hui dans l'obligation de vous écrire à propos d'un sujet qui n'arrête pas de provoquer des réactions et ce sujet est bel et bien le voyage de M. Ferhat en Israël, et je vois que la presse et les autorités algériennes en général n'ont pas d'autres chats à fouetter que de surveiller les faits et gestes de M. M'henni, alors que la corruption et les scandales (fraude, harraga, échec scolaire, cherté de la vie, détournement d'argent, crise identitaire et crise de confiance entre le peuple et son gouvernement...) ne cessent de secouer le gouvernement algérien et le peuple.
Je pense à bien d'autres préoccupations qui doivent être prises en charge au lieu de se surveiller les uns les autres. Alors cessez d'accuser Ferhat M'henni d'être l'ennemi public ou l'ennemi de l'unité nationale et d'ailleurs je ne vois vraiment pas où est l'unité nationale avec ce qui se passe de nos jours. Vous ne parlez d'unité nationale que lorsque les Kabyles parlent et crient leur marasme et leur ras-le-bol envers ce pouvoir et ses acolytes qui ne cessent de faire de tout un pays et de tout un peuple une partie de poker. Je veux exprimer tous mes sentiments de déception envers tous ceux qui écrivent et déclarent et lancent cette foudre de haine envers un fils de chahid qui a donné son âme pour ce pays et un grand chanteur et un grand homme qui n'a jamais, en aucun cas et en aucune circonstance, arrêté de prôner la démocratie et la cause berbère en Algérie. N'est pas Ferhat qui veut !
Yacine TEK «CHE»
Réponse à Djeha sur ses propos tenus sur Ferhat M'henni
Vous avez désigné Ferhat comme étant un pantin, j'espère que vous au moins vous êtes du côté des marionnettistes, sinon je me demande où vous arrivez à trouver le courage nécessaire afin de vous regarder dans une glace insultant un homme de la prestance de Ferhat Imazighen Imoula. Si vous trouvez que c'est inconcevable d'aller sur les terres israéliennes, permettez- moi de vous dire que je trouve aussi inconcevable d'aller sur les différentes terres arabes. Vous allez me traiter de séparatiste, mais j'avoue qu'être traité comme tel passe plus normalement dans ma tête que le fait de partager vos idées Djeha ! A bon entendeur, merci.
Massinissa A.
La Palestine occupée, c'était juste derrière la muraille…
Boualem Sansal qui aime tant à se définir «citoyen du monde» est donc un homme libre. Il est libre d'aller où il veut et je ne condamnerai pas son récent voyage à Jérusalem. J'aurai cependant juste une question à lui poser laquelle est de savoir pourquoi il n'a pas profité de cette escale littéraire pour se rendre en terre de Palestine occupée. Pourtant, ce n'était pas si loin. C'était juste au bout de la rue,... derrière la muraille.