Algérie - Revue de Presse

Après les propos de Beradja (MC Oran)



Les précisions de Bellelou En vertu du droit de réponse, nous vous prions d’insérer cette mise au point dans votre prochaine édition. Grande a été ma stupéfaction en ouvrant votre, estimé, journal de jeudi où, en page 20, l’attaquant du MCO, Beradja m’accuse d’être la cause de son départ du MCO. Etant très occupé par mes obligations professionnelles qui m’imposent de fait, une attitude de réserve, j’affirme, haut et fort, que tout ce qui a été dit dans cet article n’est que pures fabulations et pour preuve, je le mets au défi de prouver ce qu’il avance car, bien entendu, je ne me préoccupe que de mon joueur Daoud dont je suis le manager, et ça, tout le monde sportif le sait. En outre, mon éducation et mon intérêt ne m’autorisent pas à semer la zizanie, entre les joueurs qui sont amis et coéquipiers au sein du MCO, un club que je respecte et dont je suis un fidèle supporteur depuis plusieurs décennies. Cette déclaration, dénuée de tout fondement, m’oblige à penser que le joueur Bradja veut «justifier» son départ du MCO et limiter la casse auprès des supporteurs qui n’ont pas admis qu’il abandonne le club qui lui a permis ce qu’il est aujourd’hui, c’est-à-dire, un joueur coté, décidé - c’est son droit légitime - de monnayer le plus possible son talent. «On ne peut cacher le soleil avec un tamis» dit un adage populaire bien de chez nous. Bradja est, sans doute, perturbé par les offres alléchantes faites par le CRB. Ce qui explique son comportement et ses accusations gratuites mais ça ne les excuse pas. Ce jeune joueur est vraiment perturbé par ce transfert au CRB et il veut me faire endosser les conséquences, ce que je refuse énergiquement. Si Bradja parvient à obtenir une très grosse somme au MCO ou au CRB , ça ne me regarde pas et je dis même tant mieux pour lui, car il doit assurer son avenir dans une «profession» courte et à gros risques. Baroudi Bellelou


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