Algérie

Après les premiers résultats obtenus par l’Opep



Pas de réunion avant la rencontre d’Oran L’Opep ne tiendra pas de réunion d’urgence pour contrer la baisse des prix du pétrole avant la réunion ordinaire prévue le 17 décembre à Oran, a affirmé, hier, le ministre qatari de l’Energie, Abdallah Ben Hamad Al-Attiyah. «Pour l’instant, il n’y a pas d’indication selon laquelle nous pourrions nous réunir avant décembre. Nous sommes à seulement quelques semaines (de la réunion) de décembre. Quelques semaines peuvent résoudre le problème», a-t-il affirmé au cours de la conférence Oil and Money, à Londres. «Je ne pense pas que nous allons nous réunir à nouveau», avant décembre, a-t-il ajouté. Le ministre algérien du l’Energie, Chakib Khelil, actuel président de l’Opep, avait indiqué, lui, vendredi, qu’une autre réunion des ministres de l’Opep «était possible avant celle prévue le 17 décembre», si nécessaire. Hier matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison de décembre s’échangeait en hausse de 92 cents à 62,33 dollars à Londres et à 64,52 dollars à New York. Lundi, les prix du pétrole avaient reculé, enfonçant de nouveaux planchers à New York, mais aussi à Londres, le marché s’inquiétant toujours des conséquences d’une éventuelle récession mondiale. Les prix sont même tombés sous la barre psychologique des 60 dollars pour la première fois depuis mars 2007. Entre-temps, les marchés boursiers rebondissaient mardi, après plusieurs journées noires, une chasse aux bonnes affaires l’emportant provisoirement sur la peur d’une crise économique mondiale. Le dollar, valeur refuge qui montait au même rythme que l’angoisse des investisseurs, voyait son cours baisser et s’éloigner des records atteints ces derniers jours. Mardi, le billet vert était encore remonté à des niveaux pas atteints depuis plus de deux ans face à l’euro, vers 1,23 dollar pour un euro, avant de se replier. Le regain du dollar avait encouragé les investisseurs à s’éloigner des matières premières, libellées en dollars, donc plus attractives lorsque ce dernier baissait. Du côté de la demande de pétrole, les perspectives moroses de la croissance mondiale font craindre aux investisseurs qu’elle ne flanche fortement. Les tensions sur l’offre restent néanmoins prégnantes, après la décision vendredi de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de baisser sa production d’1,5 million de baril par jour. Une décision qui pourrait être suivie d’autres, selon des analystes, pour faire revenir les prix à des niveaux plus hauts. Les pays touchés par la crise financière ne doivent pas compter sur les pays de l’Opep pour s’en sortir, a averti mardi Abdallah el-Badri, le secrétaire général du cartel, à Londres. «S’il vous plaît ne comptez pas sur nous pour vous renflouer parce que nous sommes, pour la plupart des pays, pauvres», a déclaré le responsable de l’Opep au cours d’une conférence de presse. Amine B.


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