Algérie

Après les émeutes qui ont éclaté avant-hier à Hassi-Bounif



Calme précaire et une dizaine d’arrestations Les émeutes qui ont eu lieu avant-hier dans la commune de Hassi-Bounif, se sont soldées par des dégâts considérables touchant, notamment, le patrimoine communal aussi bien public que privé. Les manifestants avaient incendié plusieurs commerces dont certaines librairies, après avoir tout pillé sur leur passage, laissant derrière eux, un spectacle de désolation, indique-t-on, de sources autorisées. Ces mêmes sources indiquent qu’un occupant de ces lieux de commerce avait été secouru in extremis. Ajouter à cela que les adeptes d’Attila avaient détruit une vingtaine de poteaux électriques avant de saccager, dans leur sillage, les cabines téléphoniques qui se trouvaient le long de l’avenue principale. Ces actes de vandalisme ne se sont pas arrêtés à ce niveau mais étendus à d’autres édifices publics tel le siège de l’APC. Ainsi, nous apprenons que la mairie fut prise d’assaut par certains émeutiers qui ont essayé, dans leur acte de rébellion, de défoncer les portes de cet édifice à l’intérieur duquel se trouvaient des fonctionnaires ainsi que quelques élus locaux dont le Président de l’APC. D’autres bâtiments publics ont subi, pratiquement, le même assaut de la part des manifestants, à l’exemple de l’agence postale. Même le bureau du commandement de la gendarmerie nationale de Hassi-Bounif n’y a pas échappé et a fait l’objet de jet de pierres de la part de certains manifestants qui n’ont pas hésité à mettre le feu à des pneus, pour bloquer, selon de nombreux témoignages, la route qui fut pratiquement paralysée pendant des heures. Les manifestations qui durèrent trois heures et demi, n’ont pu enfin être maîtrisées qu’à l’aide des brigades d’interventions par des tirs de sommation et de gaz lacrymogène, pour pouvoir imposer le calme. Ces manifestations se sont soldées par l’arrestation d’une dizaine d’émeutiers dont la plupart sont des jeunes. Le lendemain, ce fut le retour au calme dans cette localité où l’on avait observé la réouverture des commerces et des gens qui vaquaient, normalement, à leurs occupations. Il importe de signaler, que ce mécontentement populaire avait pris naissance suite aux fréquentes coupures de l’électricité qui avaient touché l’ensemble des quartiers et ce, depuis le jour de l’Aïd El Adha. Il en dégénéra le décès d’un jeune de 20 ans, tué d’une balle perdue, selon les dires de certains manifestants, note-t-on des mêmes sources. B. Bens


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