Algérie

Après les dernières chutes de pluie Tamanrasset submergée par les eaux


Après les dernières chutes de pluie                                    Tamanrasset submergée par les eaux
Une pluviométrie à peine supérieure à la moyenne habituelle, et en l'espace de 48 heures, a suffi à obstruer tous les axes routiers de la ville.
'Demandez à votre président de la République où sont passées les rentes pétrolières de Hassi-Messaoud puisqu'une ville touristique de renommée internationale comme Tamanrasset n'est pas dotée d'avaloirs ni de canaux d'évacuation des eaux pluviales'.
C'est en ces termes qu'un touriste étranger séjournant à Tamanrasset depuis presque une semaine a exprimé sa profonde déception en tentant âprement de traverser la rue du centre-ville qui était entièrement inondée. Une pluviométrie légèrement supérieure à l'habituelle et, en l'espace de 48 heures, a suffi pour submerger toute la ville et obstruer tous les axes routiers. La capitale de l'Ahaggar s'est ainsi transformée en une immense piscine.
Néanmoins, s'il continue de pleuvoir, le spectre d'El-Bayadh risquera de se reproduire à Tamanrasset fortement exposée aux furies des oueds. C'est dire que le risque d'enregistrer des dégâts humains est de plus en plus redouté, sachant que nombre de constructions sont érigées aux abords des oueds ou, pis encore, sur leur lit, à l'exemple de Tahaggart, Assoro et Tabarkat où des maisons construites en argile menacent déjà ruine. Les quantités de pluies, qui se sont abattues durant la nuit de samedi à dimanche, ont obligé plusieurs familles à rester sur le qui-vive en s'évertuant à dégager, durant presque toute la nuit, les eaux ayant submergé leurs demeures déjà fragilisées par le temps. 'On n'a pas le choix', lâche un père de famille, à Assoro, flanqué de sa progéniture armée de pelles et de pioches en implorant Dieu de les épargner et éviter une condamnation sur des péchés commis par ceux qui ont 'dépensé des sommes colossales pour le bitumage des routes sans penser à la réalisation de caniveaux', regrette-t-il. Le pire est que les chutes de pluie ont, en certains endroits, notamment à Sersouf, Tafsit, Adriane et Ankouf, fait déborder les eaux usées qui risquent d'interférer avec le réseau d'alimentation en eau potable de par sa vétusté et le nombre de points de fuites toujours non colmatés. Il convient de rappeler que ce scénario est identique et se reproduit lors de chaque précipitation mettant en relief l'amateurisme des services des travaux publics concernés ou encore des bureaux d'études dans la réalisation d'un maillage routier sans se conformer aux règles de l'art. La vénalité des maîtres d'ouvrage, maintenant plus que tangible, laisse croire malheureusement que la wilaya de Tamanrasset est en proie à la politique du 'qui contrôle qui , adoptée dans des secteurs publics des plus vulnérables mais largement gagnés par la gangrène. Le wali, installé depuis presque une année, aura donc du pain sur la planche.
RABAH KARECHE
karim de tam 11-10-2011 18:02
Ben 10-10-2011 17:18
Hassan 10-10-2011 15:07
boualem 10-10-2011 12:03
Rabah 10-10-2011 11:49
Le Juste 10-10-2011 11:32
masssinissa8000 10-10-2011 10:24
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