Algérie

APRES LES DERNIERES CHUTES DE PLUIE : La ''patate'' à 60 dinars et le petit-pois à 120 dinars !



Vingt quatre heures après les dernières chutes de pluie, si bénéfiques pour les champs de céréales, les prix des fruits et légumes au sein des marchés publics de Mostaganem ont vertigineusement flambé et ont connu de larges spéculations, telle cette pomme de terre qui se cède à 60 dinars le kilogramme et les petits-pois qui les suivent avec 120 dinars le kg. Il nous a suffi juste de nous rendre au marché couvert de la ville et à Ain Sefra, pour s'apercevoir de cette folie de prix, si exagérée de certains légumes dont la pomme de terre qui se vendait à 40 dinars le kg et qui se cède à présent à 60 dinars, malgré sa récolte qui a débuté voilà une semaine et dont le prix n'excède plus les 20 dinars sur place ! Alors les petits-pois qui se vendaient voilà deux jours à 70 dinars, se retrouvent avec un prix de 120 dinars. Quant aux artichauts, ils se cèdent encore à 140 dinars, la courgette à 100 dinars, la tomate à 140 dinars et les haricots verts à 450 dinars. Notons à ce sujet que les fruits sont devenus depuis ?'hors de la portée'' des bas revenus qui se contentent juste de les admirer sur les étals. Face à cette forte spéculation, les pauvres clients ne savent plus à quel saint se vouer et se demandent où sont les contrôleurs du commerce, censés mettre de l'ordre dans ce marché de fruits et légumes, livré à l'anarchie totale. En guise de toute réponse sur cette augmentation subite des prix, certains vendeurs tentent de s'expliquer en accusant le mauvais temps d'être à l'origine de cette dernière qui se caractérise par une faible offre de produits agricoles sur le marché, vu la difficulté d'accès aux champs. D'autres soutiennent que les prix des fruits et légumes demeurent soumis aux règles de l'offre et de la demande. Selon un marchand de légumes qui semble connaitre les circuits commerciaux des légumes, affirme qu'au cours des jours pluvieux, la demande reste si élevée et l'offre si insuffisante vu les conditions climatiques, ce déséquilibre finit souvent par se répercuter sur les prix qui ne font qu'augmenter en attendant l'inondation des produits agricoles qui se font si rares à présent.


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