Le centre fonctionne actuellement avec un personnel scientifique composé de cinq cadres dont deux ingénieurs et trois techniciens supérieurs en agronomie.
Les services de lutte et de la prévention contre les insectes lépidoptères ravageurs de Tamanrasset se dotent enfin d’un laboratoire et d’une base logistique de lutte antiacridienne. Ces infrastructures, qui viennent d’être inaugurées, répondent aux nouvelles recommandations phytosanitaires et aux exigences du terrain, expliquent les responsables de la lutte antiacridienne à Tamanrasset.
De nouvelles méthodes de lutte sont ainsi mises en application, notamment à travers l’utilisation de champignons et autres parasites servant d’appât aux insectes ayant déjà dévasté plusieurs exploitations agricoles de la wilaya.
Le wali de Tamanrasset, accompagné du directeur des services agricoles et de son secrétaire général, a, lors de son inauguration, mis en exergue l’importance de cette infrastructure qui sera d’un apport non négligeable pour les agriculteurs de cette région du Grand-Sud.
A ce propos, le responsable dudit laboratoire explique que l’objectif de cette base logistique, dont le rôle ne se limite aucunement aux sorties sporadiques effectuées sur le terrain à l’effet de déterminer les maladies et les insectes menaçants, est de renforcer les différentes compagnes de formation et de vulgarisation menées au profit des agriculteurs sur les nouveaux traitements phytosanitaires.
La vulgarisation des techniques de traitement tend, a-t-il souligné, à dégager des solutions préventives et curatives meilleures, au lieu de recourir à des substances chimiques.
Il a précisé, dans ce cadre, que la méthode de lutte dite «intégrée» permet l’utilisation de supports et de moyens à même de lutter efficacement contre les variétés résistantes, tout en procédant à l’orientation des cultivateurs vers des solutions adéquates et leur accompagnement pendant toute l’opération de protection phytosanitaire.
Pour ce faire, des accords de coopération et des conventions ont été conclus avec des universités nationales et des instituts de recherche scientifiques étrangers, à l’instar de l’institut britannique Cambridge et le Centre de recherche scientifique de Montpellier (France).
A noter que ledit centre fonctionne actuellement avec un personnel scientifique composé de cinq cadres dont deux ingénieurs et trois techniciens supérieurs en agronomie.
Ravah Ighil
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Posté Le : 28/03/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Ravah Ighil
Source : El Watan.com du mercredi 28 mars 2012