Algérie

Après les accusations de mauvaise gestion: Les précisions du Comité de participation de la CAAR


Suite à l'article «Que se passe-t-il à la CAAR '», paru au Temps d'Algérie dans son édition du 15/11/2018, le président du Comité de participation et le SG du syndicat de l'entreprise apportent des éclaircissements sur le «licenciement abusif» de deux membres du conseil de l'administration, ainsi que les accusations d'actes frauduleux.Signalant au départ qu'Abdenacer Louni ainsi que Mohamed Mehdane, respectivement ex-SG du syndicat et ex-président du Comité de participation, ayant affirmé avoir fait l'objet de licenciement abusif par l'administration de la CAAR, le président du CP de la CAAR, Sid Ali Alilat, dénote que ces deux ex-agents «ne font plus partie du personnel de la CAAR depuis respectivement le 30/05/2018 et le 02/07/2018».
Le syndicat de la CAAR ainsi que l'organe de participation ont estimé par ce fait qu'ils ne sont pas mandatés pour parler en leurs noms. Alilat a assuré que la rupture de la relation de travail avec ces deux ex-agents n'était ni abusive ni à cause de leurs activités syndicales ou encore pour d'autres considérations. Soulignant par la suite que les deux personnes citées ont été déboutées devant les tribunaux d'Alger de Sidi M'Hamed et Chéraga, Sid Ali Alilat a expliqué que l'UGTA avait décidé de suspendre Abdenacer Louni de ses fonction de SG du syndicat de la CAAR et de toute activité syndicale à partir du 25/01/2018 par décision N°3/2018 émanant de la Fédération nationale des travailleurs des banques et des Assurances FNTB/UGTA, avec la tenue de nouvelles élections. Concernant Mohamed Mehdane, Alilat a indiqué que c'est la majorité écrasante du collectif (92.78% du collectif CAAR) qui avait décidé lors des assemblées générales tenues sur les différents sites de l'entreprise de retirer le mandat aux délégués du personnel, après avoir constaté qu'il «a failli à sa mission principale d'exercer convenablement ses prérogatives de président du CP».
Et ce, conformément à la loi relative au travail, stipulant que «la durée du mandat des délégués du personnel est de trois ans. Le mandat peut leur être retiré par décision de la majorité des travailleurs qui les ont élus lors d'une assemblée générale (?)». Refusant de réintégrer leurs postes de travail à la CAAR, des mises en demeure leur ont été adressées et notifiées par voie d'huissier de justice, en application des dispositions prévues dans le règlement intérieur de la CAAR.
Après expiration des délais réglementaires prévus, et constatant leurs absences injustifiées, il leur a été notifié par huissier de justice les décisions administratives mettant fin à leur relation de travail et ce, pour le motif «d'abandon de poste».
Alilat a tenu à réfuter les «allégations» portant sur ses malversations et ses détournements au sein de l'entreprise, les estimant infondées.
A la fin, le président du Comité de participation de la CAAR a indiqué que Louni et Mahdine sont actuellement poursuivis en justice pour deux affaires distinctes. «La première concerne l'usage illégal des cachets ronds du syndicat la CAAR et CP», alors que la seconde concerne «le refus de la part de Louni de restituer le véhicule de service propriété de l'entreprise qui lui a été affecté».
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