L'opinion publique s'interroge, et continuera certainement à s'interroger sur ce qui se passe dans cet espace sportif. Les odieux du stade décident de faire quitter la violence des terrains du football pour aller se tremper dans les espaces administratifs des clubs 'Tout est possible, puisqu'il y a des clubs qui dérangent et portent un tant soit peu l'espoir de ce sport. Toutes les cartes sont admises dans ce débat qui met en évidence l'urgence de tout revoir, «pour éviter à ce que les dirigeants, après les joueurs, ne soient visés, des mesures de sécurités doivent être renforcées». Ce climat menaçant, ne fera que dégoûter les amoureux de cette discipline et encore ses dirigeants. Aujourd'hui Tizi-Ouzou, qui sera le prochain président ' Après la violence sur le terrain, la voilà dans des bureaux des clubs sportifs. Un schéma d'agression qui met en alerte de nombreux clubs.
Le football est-il menacé dans son développement ' Face à ce nouveau phénomène d'agression qui prend son envol depuis Tizi-Ouzou, il conviendrait de s'interroger sur les auteurs plutôt sur leurs objectifs. Le président agressé dans son bureau en plein exercice de ses fonctions, n'a pas suscité la réaction de son instance. Bizarre, nous dit-on ! Pourquoi la Fédération algérienne de football n'a-t-elle pas réagit ' Cette absence de coup d'éclat dans le ciel non seulement kabyle mais aussi provoque un étonnement chez les professionnels du monde sportif.
«Le président de la LFP et quelques présidents de clubs, et joueurs ont vite condamné cet acte ignoble», dit-on, alors d'autres tentent de comprendre pourquoi «d'autres clubs n'ont pas réagi officiellement tout comme la LFP, la FAF, la Wilaya de Tizi-Ouzou ou autres institutions '» Lors de sa conférence de presse, on retiendra un fait qui aurait pu éviter un tel acte : «Nous avons toujours condamné la violence depuis notre arrivée à la JSK. Nous avons été la cible d'agresseurs qu'on a déjà identifiés à l'image de l'un des membres de la famille du joueur Mesbahi, les frères Halaoua. Il y a eu un certain Djamel Attek.
Ils étaient une vingtaine de personnes. Ils sont venus munis d'armes blanches et de chaînes. Ils ont commencé à agresser les fonctionnaires du club, puis ils m'ont agressé physiquement. Je n'ai jamais eu de problèmes avec quiconque. L'incident a été filmé par les caméras de surveillance. Je suis parti voir le wali de Tizi-Ouzou, mais il n'a pas voulu me recevoir. Et pourtant, je l'avais informé en sa qualité de premier magistrat de la wilaya de ce qui se tramé autour du club, mais cet appel n'a pas eu l'écho espéré». Comme il relève aussi le refus du wali de le recevoir après l'agression.
Le président de la JSK, Mellal, a aussi répondu a ceux qui pensent qu'il quitterait la JSK. «J'ai pris les commandes de ce club qui était dans un état de démembrement généralisé ; aujourd'hui il s'impose par sa sportivité et son développement qui s'inscrit dans le cadre de son projet sportif...» Plus loin, il cite le présidant du Comité olympique et sportif algérien Mustapha Berraf d'avoir comploté ce coup on soudoyant des jeunes venu d'Alger. Cette révélation, dont beaucoup de monde a du mal à l'accepter, a fait réagir l'institution olympique à travers un communiqué dans lequel il récuse cette accusation.
«Je suis au Maroc depuis une semaine, j'ai présidé la réunion des Comités olympiques africains et la réunion de coordination pour les prochains Jeux africains d'août 2019 au Maroc. Je pars en Thaïlande pour signer la convention entre l'Asie et l'Afrique sur le sport et les échanges sportifs. Avant ça, j'étais en audience avec le président du CIO. Je suis fier de mon algérianité», et d'ajouter «qu'il n'a pas l'intention de poursuivre le président de la JSK». «Je n'ai pas l'intention de le poursuivre en justice eu égard au respect que j'ai pour la JSK, à son grand public et à son histoire», a-t-il ajouté.
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Posté Le : 02/03/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com