Algérie

Après le nouvel échec diplomatique du Maroc sur le Sahara



Le comité algérien salue la résolution de l’ONU Le Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) enregistre avec satisfaction la récente résolution de l’assemblée générale de l’ONU, réaffirmant son attachement à la légalité internationale dans le conflit du Sahara Occidental. Le Maroc, pays occupant, essuie ainsi son troisième camouflet diplomatique en trois mois, via la résolution de jeudi dernier, dans sa vaine tentative d’obtenir l’appui à son projet expansionniste. Dans un communiqué, rendu public hier, le CNASPS salue l’adoption par la 61ème session de l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution réaffirmant que la question du Sahara occidental était une question de décolonisation. Le comité relève, en effet, «avec satisfaction l’adoption par la 61ème session de l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution confirmant, encore une fois, que le règlement de la question du Sahara Occidental doit être conforme en tous points de vue à la légalité internationale».Le CNASPS estime que cette résolution de l’AG de l’ONU démontre que «le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est la seule solution conforme (...) à la résolution 1514 (XV) du 20 décembre 1960 de l’AG des Nations unies, portant déclaration de l’indépendance aux pays et peuples colonisés, et (aussi) conforme au plan de paix (Baker) et à la résolution 1495 du Conseil de sécurité adoptée le 31 juillet 2003". Il y est précisé que ce vote réaffirme «l’attachement et la responsabilité incombant aux instances onusiennes dans le processus devant conduire au parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental. Et de conclure que la responsabilité «juridique et morale» du Conseil de sécurité de l’ONU dans ce conflit est engagée pour toute recherche de solution. En l’occurrence, le comité algérien note que seule la légalité internationale, qui consacre le droit du peuple du Sahara occidental à s’exprimer à travers un référendum libre, régulier et loin de toute contrainte», pourrait servir de plate-forme de discussion pour le règlement de ce dossier. Le CNASPS est ainsi pleinement satisfait de cette résolution qui a mis en échec «les manœuvres de blocage du Maroc et de ses alliés notamment la France et l’Espagne». Et plus généralement, elle confirme aux yeux des animateurs du comité que le problème du Sahara occidental est une «question de décolonisation et que tout autre solution ou proposition de solution ne prenant pas en considération les droits, les intérêts et les aspirations du peuple (sahraoui) et de son représentant légitime le Front Polisario qui est et demeure la seule source de souveraineté, est rejetée». Le CNASPS ne manquera pas de rappeler que le Conseil de sécurité de l’ONU doit «faire respecter, par le Maroc, le droit international et la Charte de l’ONU en matière de décolonisation et à agir pour imposer les lois internationales et obliger Rabat et la monarchie à se conformer aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et lui rappeler avec force que seule l’application du plan de paix onusien constitue une garantie à l’exercice légitime du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination de façon libre et sans contrainte». Il y a lieu de noter que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi dernier, à une très large majorité (70 voix pour et aucune contre), une nouvelle résolution réaffirmant de manière non ambiguë que la question du Sahara occidental était une question de décolonisation relevant de l’application de la résolution 1514 et dont la solution doit intervenir à travers l’exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit inaliénable à l’autodétermination. Une solution que le Maroc s’entête à torpiller à coup de manœuvres diplomatiques fomentées avec ses alliés français et espagnols. La dernière en date étant un autre plan d’autonomie concocté par les serviteurs de Sa Majesté et qui a été catégoriquement rejeté par le Polisario.


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