Algérie

Après le match jsk-usma



Le COA prône la réconciliation Les relations (tendues) entre l?USM Alger et la JS Kabylie ne laissent pas indifférents des acteurs du mouvement sportif national, à l?image du Comité olympique algérien (COA) qui en appelle au bon sens des protagonistes. Tout va être mis en ?uvre pour mettre un terme à la relation conflictuelle entre les deux clubs, nourrie par des déclarations tapageuses et surtout des conduites et comportements qui nuisent beaucoup aux relations des deux clubs. Le comité olympique a envoyé un message fort en direction des deux parties. Il a pris sur lui de tenter une réconciliation entre Moh Cherif Hannachi et Saïd Allik, respectivement président de la JSK et de l?USMA. Le mois sacré de Ramadan sied parfaitement à ce type d?initiative. Même la Fédération algérienne de football (FAF) devrait être associée à cette démarche. Ses chances de succès sont plus grandes que les précédentes tentatives menées dans ce sens. Réunir autour d?une même table Saïd Allik et Moh Chérif Hannachi ne relève plus de la gageure dans la mesure où c?est le comité olympique qui s?implique. Entre les deux hommes, le courant ne passe plus depuis quelques années. Conséquences directes de ce climat délétère, l?ambiance s?est rapidement dégradée avec des pics comme celui de leurs deux derniers rendez-vous à Bologhine (l?an dernier) et Tizi Ouzou, lors de leur dernière retrouvaille. Les deux présidents doivent laisser de côté leurs divergences pour calmer le jeu dans l?intérêt de leurs clubs respectifs et du football national qui est à la veille d?une échéance électorale importante. Mustapha Berraf (président du COA), réussira-t-il à apaiser les esprits dans les deux camps ? C?est le challenge qu?il semble s?être fixé à court terme. Le bon sens voudrait que Allik et Hannachi ne tournent pas le dos à la proposition du COA. Les dernières péripéties qui ont marqué le dernier rendez-vous à Tizi Ouzou, l?entourage et les sages des deux clubs devraient pousser dans la direction prônée par Mustapha Berraf.


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