Algérie

Après le mandat d'arrêt lancé contre lui et sa familleChakib Khelil : "Je n'ai rien à me reprocher"



Après le mandat d'arrêt lancé contre lui et sa familleChakib Khelil :
Tout en se disant surpris par les derniers développements, l'ex-tout-puissant ministre de l'Energie se dit prêt à répondre aux sollicitations de la justice algérienne. Objet d'un mandat d'arrêt international émis le 12 août par la justice algérienne dans le cadre de l'affaire Sonatrach 2, l'ancien ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, s'est dit, dans un entretien accordé hier à notre confrère arabophone El Khabar, "innocent" et a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés. "Je suis innocent, je n'ai rien à me reprocher", a-t-il asséné. "Tout ce que j'ai fait c'est pour protéger les intérêts de mon pays, comme c'était le cas de l'affaire de British Petrolium, Gas natural, etc", a-t-il ajouté.L'ancien ministre de l'Energie sur lequel pèse de lourds soupçons de corruption s'est montré serein et a donné l'air de ne pas être du tout inquiet sur son sort. Mieux, il s'est dit prêt à comparaître devant la justice. "Je suis prêt à coopérer avec la justice de manière totale. Je regrette ce grand nombre de racontars et de rumeurs non fondé colportés sur ma personne sans savoir pourquoi. Je suis prêt à donner tout car je sais que je suis innocent et je n'ai fait que défendre les intérêts de l'Algérie", a-t-il soutenu. Une affirmation qui sonne comme une menace de la part de Chakib Khelil. Pour lui, il ne pourrait en aucun cas aider une quelconque entreprise à décrocher un contrat dans le secteur qu'il gérait. "Ce qu'il faut savoir, c'est que le ministre n'a aucune prérogative de donner des contrats ni dans les services ni dans la réalisation d'infrastructures de base. C'est du domaine exclusif des gestionnaires. J'étais le premier à introduire les appels d'offres pour une plus grande transparence dans l'octroi des contrats", s'est-il défendu. D'autre part, Chakib Khelil s'est montré révulsé par l'étiquette de "fuyard'' qu'on lui aurait collée. Sûr de lui-même, il assure avoir quitté le pays normalement. "Je n'ai jamais fui le pays comme il a été rapporté. Lors de ma dernière visite en Algérie, je l'ai quittée normalement en accompagnant ma femme qui se rendait à Oman pour voir sa famille", a-t-il affirmé. Il a aussi confirmé avoir reçu une première convocation de la justice algérienne. "Oui, j'ai reçu le 20 mai une convocation de la justice et j'ai fait part de ma totale disponibilité à y répondre et faire ma déposition. J'avais aussi dit que j'étais malade". "Juste après avoir reçu la convocation, j'ai envoyé immédiatement la réponse par DHL en faisant état de ma disponibilité à venir en Algérie. J'attendais alors une deuxième convocation mais je suis surpris par les nouveaux développements dans cette affaire", a-t-il expliqué. Façon pour M. Khelil de suggérer que l'affaire dépasse le cadre judiciaire ' Probable. "J'assure avoir envoyé la réponse à la Police judiciaire, la 9e chambre et le procureur général en plus d'un message électronique pour aviser le ministre de l'Energie Youcef Yousfi", a-t-il ajouté.
Faisant l'ingénu, il dit ne pas trop comprendre les développements pris par cette affaire. "Je me pose des questions sur les motivations de ce qui s'écrit dans la presse", a-t-il indiqué.
R. N.
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