Algérie

Après la suppression de la consultation préalable du visa Schengen



Le bureau des visas de Nantes sera transféré à Alger Le séjour en Algérie du ministre de l’Intérieur français, Nicolas Sarkozy, continue d’apporter son lot de «bonnes nouvelles»... Il vient d’annoncer dans la foulée de la suppression de la consultation préalable du visa d’entrée dans l’espace Shengen pour les ressortissants algériens, qu’il avait aussi obtenu l’autorisation européenne pour que la France supprime «l’obligation de visa» pour les passeports diplomatiques. Sarkozy a confirmé dans le même temps «le transfert progressif des bureaux des visas, actuellement à Nantes, vers Alger dès 2007», et a ajouté qu’un nouveau consulat général «devrait également ouvrir à Oran à la fin 2007». Au deuxième jour de sa visite, le numéro 1 de l’UMP s’est recueilli, hier, au monastère de Notre-Dame de l’Atlas de Tibhirine, à Médéa, à la mémoire des sept moines trappistes assassinés par le GIA en 1996. Le ministre français était accompagné du ministre délégué chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, ainsi que l’archevêque d’Alger, Mgr Henri Teissier. Dans la matinée, il a été longuement reçu par le président Bouteflika mais rien n’a filtré de ce tête-à-tête. Pour sa part, son homologue algérien, Yazid Zerhouni, a indiqué à la presse que les conditions d’octroi de visas par la France seront «plus acceptables». «Nos citoyens peuvent être rassurés que, très rapidement, l’octroi des visas se déroulera dans les conditions les plus acceptables», a-t-il déclaré à la presse, à l’issue des entretiens qu’il a eus avec le ministre de l’Intérieur français.Il a ajouté que la question des visas est une «réalité quotidienne» et que les deux parties sont «parvenues à une démarche qui nous amène, très rapidement, à la normalisation ou à la normalité de la gestion de ces visas». «J’entends par normalité et normalisation le droit en usage international», a expliqué M. Zerhouni, affirmant qu’il «n’y aura plus de discriminations», discriminations qui étaient inacceptables pour les Algériens. Abordant les relations bilatérales, le ministre a relevé qu’il est «difficile de nier que nous avons avancé considérablement dans nos relations et que nos travaux se déroulent dans un nouveau climat dans l’histoire des relations entre les deux pays (...) C’est un climat imprégné de confiance mutuelle qui prend en considération des réalités», a-t-il encore ajouté. Concernant la question du Traité d’amitié, le ministre de l’Intérieur algérien a affirmé que «le moment n’est pas favorable» pour le signer. «Je crois, et c’est mon avis personnel, que compte tenu des contingences actuelles, le moment n’est pas favorable pour signer le traité d’amitié» entre l’Algérie et la France, a-t-il déclaré expliquant qu’»il y a encore des efforts à faire pour créer le consensus le plus large possible». M. Zerhouni devait ajouter qu’il partageait l’avis du ministre français lorsqu’il dit qu’il «vaut mieux encore construire, parce que l’amitié ne se décrète pas (...). Il vaut mieux encore construire cette amitié et la construire par la réalité quotidienne. Le traité d’amitié pourrait venir à ce moment-là pour couronner et confirmer une situation», a-t-il notamment conclu.


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