Pour le patron du FCE, cette rencontre a permis d'envisager des solutions partielles mais bien ciblées répondant aux attentes du monde économique.
C'est un président du FCE satisfait et optimiste qui est venu s'exprimer hier, lors d'un point de presse à Alger, sur le contenu des discussion, qu'il a eues récemment avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. «Nous voulons affirmer sans ambages que l'approche économique du gouvernement Sellal nous paraît être la bonne, car elle est pragmatique, réaliste et de bon augure», a ainsi signifié Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprises.
Précisant d'emblée, qu'il exprimait la position commune du FCE, porté, dit-il, sur «une politique de proximité et de critique positive», Réda Hamiani affirme avoir trouvé chez l'actuel chef de l'Exécutif une oreille très attentive aux propositions concrètes des chefs d'entreprise.
Cette rencontre avec le Premier ministre, a-t-il assuré, «nous a permis d'avancer sur toutes les questions ayant une incidence sur notre économie». Mesures de facilitation douanières, foncier et concession, importation de matériels rénovés, mortalité d'entreprises en raison de contrats publics non honorés, climat des affaires, sous-traitance, actifs dormants et contraintes administratives à l'investissement sont autant de points passés en revue, lors de notre rencontre avec le Premier ministre, a indiqué le président du FCE.
Abdelmalek Sellal, a-t-il poursuivi, «a manifesté une grande écoute, en s'intéressant tout particulièrement à toutes nos propositions opérationnelles».
Réda Hamiani parle ainsi de rupture, depuis six mois, avec les conceptions économiques des précédents décideurs, qui s'enfermaient dans «leurs tours d'ivoire» pour dicter «de grandes stratégies doctrinales». L'actuel Premier ministre, lui, a avancé le président du FCE, a surtout mis au centre de nos discussions la nécessité de favoriser l'investissement, «en mettant tout en 'uvre pour produire localement en substitution aux importations». Aussi, a-t-il plaidé, «le monde économique dans sa globalité doit se mobiliser pour faire redémarrer la machine industrielle dans tous ses compartiments».Dans cet ordre d'idées, Réda Hamiani a affirmé que le Premier ministre a vivement souhaité l'amorce d'un rapprochement entre les secteurs public et privé. Il y a «une forte sollicitation» de la part du Premier ministre et des pouvoirs publics envers un partenariat public-privé, a-t-il soutenu en ce sens.
Ce partenariat, a-t-il précisé, peut prendre plusieurs formes, allant de la sous-traitance à des prises de participation et autres associations ; l'objectif étant d'exploiter au mieux le potentiel existant. Sans donner de détails précis sur d'éventuelles démarches officielles arrêtées lors des dernières consultations avec le chef de l'Exécutif, le patron du FCE a néanmoins expliqué que cette rencontre a permis d'envisager des solutions partielles mais bien ciblées répondant aux attentes du monde économique. «Il reste à en assurer la concrétisation sur le terrain», a tempéré le chef du FCE, en précisant que le nouveau cadre de concertation instauré avec l'équipe Sellal ne se projette pas au-delà de 2014.
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Posté Le : 03/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Akli Rezouali
Source : www.elwatan.com